Clément Pédron, Media365, publié le jeudi 21 août 2025 à 21h32
Dans un entretien accordé ce jeudi à L'Équipe, Tony Parker a expliqué qu'il visait désormais une carrière d'entraîneur après avoir été joueur et président. Le Français vise haut avec la NBA dans un coin de la tête.
Il ne lui manquait plus que cette casquette pour compléter sa collection. Et il vient d'annoncer qu'il s'apprêtait à aller la conquérir. Après avoir été joueur, président, homme d'affaires également, Tony Parker se prépare à devenir entraîneur ! C'est l'aveu qu'il vient de faire auprès de nos confrères de L'Équipe ce jeudi. Au cours de cet entretien, le boss de l'Asvel depuis 2014 et actionnaire du club depuis 2009, a reconnu vouloir découvrir une autre facette dans le milieu du sport, celui du coaching. « Ma motivation reste intacte, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai envie de pivoter, de faire autre chose, a indiqué l'ancien joueur des Spurs. J'ai envie de changer de carrière. J'aimerais bien commencer une carrière de coach. Je me suis inscrit au DES, je veux passer mon diplôme. Un jour, j'aimerais être entraîneur. » Pourquoi maintenant ? Comme l'intéressé l'indique : parce que le terrain lui manque, « l'adrénaline, le quotidien », aussi. « Cela fait six ans que je suis en retraite sportive et je le ressens en moi », reconnait le Parisien de naissance.
Ce jeudi, Tony Parker a supervisé sa première séance d'entraînement chez les U15 de l'Asvel, non sans une certaine fierté. « Quand je suis entré sur le terrain, ça m'a rappelé mes camps de basket quand j'étais à Fécamp. » Il faut dire aussi que l'ex meneur de jeu texan a, tout au long de sa carrière, été entouré d'entraîneurs reconnus comme Gregg Popovich à San Antonio ou Vincent Collet en équipe de France. « En octobre dernier, après ma première discussion avec Pop (Gregg Popovich), j'avais senti cette forte envie. Je lui avais demandé conseil, les Spurs m'avaient ouvert les portes en janvier, en février, en mars, où j'avais pu, sur sept, dix jours, tout observer. Ensuite, j'ai discuté longuement avec Zizou (Zinédine Zidane) et Titi (Thierry Henry), qui m'ont convaincu de faire le DES. »
Direction la NBA et les Bleus ?
Il y a six ans, lorsque Tony Parker a pris sa retraite au sortir d'une ultime saison à Charlotte, l'idée de devenir entraîneur un jour n'était pas du tout dans un coin de sa tête. Puis au fur et à mesure selon ses dires, sa réflexion a évolué. Focalisé sur ce nouvel objectif, « TP » ne compte pas faire les choses à moitié et ne s'interdit rien. « Il y a la NBA, la NBA Europe qui va arriver, assure l'intéressé, toujours auprès de L'Équipe. Pour l'instant, je me dis : « je vais passer mon diplôme et on verra en mai, selon les opportunités. » Mais l'objectif ultime bien sûr serait d'aller coacher en NBA. Le rêve, c'est d'être « head coach » un jour en NBA. J'ai toujours rêvé en grand. » Jusqu'en équipe de France ? Parker ne dit pas non mais entend prendre son temps. Quoi qu'il en soit, voilà le Tricolore surmotivé à l'idée de franchir un nouveau cap et ce, même si cela doit passer par l'abandon de la présidence de l'Asvel. « Tu ne peux pas faire les deux (coaching et présidence) en même temps, ça c'est sûr ! Pour l'heure, je passe mon diplôme et au mois de mai, j'aurai une discussion avec mes actionnaires. »














