Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 18 janvier 2023 à 14h56
Joakim Noah était présent en 1997 dans la capitale, quand les Chicago Bulls de Michael Jordan étaient venus disputer un match amical. Alors que sa franchise de coeur revient en France, il en est devenu lui aussi un symbole.
Les Chicago Bulls qui jouent un match de NBA à Paris, c'est un trait d'union incontournable avec Joakim Noah. D'autant que son père Yannick l'avait emmené voir Michael Jordan pour la dernière apparition de la mythique franchise à Bercy, lors d'une rencontre d'exhibition en 1997 contre le PSG (la première avait eu lieu dans le même cadre en 1991, face à Limoges). Des étoiles plein les yeux, il était filmé en tribune et affirmait déjà vouloir devenir comme "MJ", plutôt qu'un tennisman comme papa. "On voit qu'à douze ans, j'étais déjà chaud pour ça", s'exclame "Jooks" lorsqu'il revoit ces images, ému, sur le plateau de Canal+. "C'était mon rêve depuis petit. Ce match a été un déclic, alors que je voyais déjà mon père s'entraîner. J'ai compris les sacrifices, ça m'a mis en confiance."
"J'hallucine toujours que ce soit fini"
En 2020, pour le premier retour récent de la NBA à Paris, Michael Jordan s'était déplacé puisque la rencontre concernait son équipe des Charlotte Hornets (face à Milwaukee), dont il est devenu seul propriétaire en 2010. Joakim Noah, lui, continue de voir le sextuple champion NBA (de 1991 à 1993, puis de 1996 à 1998) comme le plus grand sportif de l'histoire. Officiellement retraité depuis 2021, le pivot français a été à son tour un des cadres des Bulls lors de la précédente décennie - de 2007 à 2016 -, double all-star (2013, 2014) et élu défenseur de l'année en 2014.
"J'hallucine toujours que ce soit fini. La NBA, c'est le rêve de tant de jeunes... Il n'y a que 400 joueurs. Ce n'est pas facile, mais le sport continue de grandir et il faut encore pousser. Tu peux aussi devenir professionnel en Europe ou en Afrique, pas seulement en NBA, mais c'est vrai que cette ligue est très spéciale..." Jeudi soir, sur le terrain, ce n'est pas à Chicago mais bien chez les Detroit Pistons qu'évoluera le seul joueur français du match, en la personne de Killian Hayes.