Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 30 janvier 2025 à 11h40
D'habitude très calme, Victor Wembanyama s'est énervé lors de la défaite des Spurs face aux Clippers (116-128), et a dû être retenu alors qu'il voulait s'en prendre à Ivica Zubac, auteur d'une grosse faute sur le Français.
De retour aux Etats-Unis après leur escapade à Paris, où ils ont d'abord laminé les Pacers (140-110) avant de lourdement s'incliner face aux joueurs d'Indianapolis (98-136), les Spurs ont enregistré un deuxième revers de rang mercredi, face aux Clippers (116-128). Ils sont toujours à la 12e place de la conférence Ouest, à quatre victoires de la 10e place, la dernière qualificative pour le play-in.
Auteur d'un nouveau double-double, Victor Wembanyama a terminé deuxième meilleur marqueur du match derrière les Angelenos Kawhi Leonard et Norman Powell (27 points), compilant 23 points (à 50% au tir), 12 rebonds, 4 passes, 3 contres et 2 interceptions en 35 minutes de jeu. Mais il n'a donc pu offrir la victoire aux siens lors de ce match très disputé, qui a failli dégénérer.
Les excuses de Zubac
Les joueurs des deux camps reprochaient aux arbitres le manque de fautes sifflées, et Ivica Zubac, le pivot serbe des Clippers, s'en est particulièrement agacé. A tel point qu'après avoir été contré par « Wemby » dans le troisième quart-temps, il s'en est pris au Français sur la contre-attaque, avec un gros coup d'épaule qui l'a fait valdinguer au sol et en dehors des limites du terrain. Très en colère, le numéro 1 de la draft 2023, qui parvient habituellement à contrôler ses émotions, malgré le traitement de faveur qu'il subit, s'est immédiatement relevé et a sprinté vers Zubac pour en découdre. Mais il a été retenu par ses coéquipiers et des membres du staff de San Antonio.
Cela n'est heureusement pas allé plus loin, et Zubac lui a ensuite présenté ses excuses, admettant qu'il en avait un peu trop mis. Et Wembanyama ne lui en veut pas. « Ce n'est même pas par rapport à Zubac, c'était juste de la frustration, a pour sa part confié le Francilien. Peu importe qui est en face. Et Zubac est un mec sympa. » Tout est bien qui finit bien...