Aurélien CANOT, Media365 : publié le mardi 29 septembre 2020 à 13h25
Nouveau consultant basket de la chaîne Sport en France, Frédéric Weis porte son regard sur les forces en présence de cette saison de Jeep Elite qui vient de débuter. Pour l'ancien pivot des Bleus, il sera très compliqué de priver l'ASVEL du titre.
Surpris d'entrée à Dijon lors de la première journée, l'ASVEL se déplace ce mardi soir (20h00, 2eme journée de Jeep Elite) sur le parquet de Châlons-Reims déjà en quête de rachat après cette défaite en ouverture de la saison. Pour Weis, nouveau consultant basket de la chaîne Sport en France, il sera très difficile d'aller priver l'ASVEL d'un nouveau sacre.« Le favori, ça va être l'ASVEL pour moi, comme pour beaucoup de monde. Ils ont fait un recrutement XXL, ils ont des joueurs monstrueux, une équipe incroyable. Quand on a Moustapha Fall dans une équipe déjà, on fait généralement partie des favoris. Il fait 2,18 m, c'est un vrai joueur de basket qui a commencé à s'aguerrir un peu en Europe et veut se montrer en Euroligue pour pouvoir aller négocier un gros contrat après. Donc il va vouloir bien jouer. Il manquait un peu d'agressivité quand il est parti de Chalon, mais il a montré en Turquie de quoi il était capable et revient en France encore plus fort qu'avant. Ils ont aussi Guerschon Yabusele, qui a un physique hors-normes. Rien que pour ces deux mecs, tu te demandes qui peut les arrêter dans le Championnat de France. »
Weis : « Il peut y avoir des surprises »
Toutefois, le recrutement opéré par les autres prétendants au titre, comme les premiers résultats, et notamment cette défaite du champion de France, d'entrée, sur le parquet de Dijon, font dire à l'ancien pivot des Bleus, médaillé d'argent avec les Tricolores aux Jeux de Sydney, et double vainqueur de la Coupe Korac avec Limoges, que la saison des Villeurbannais ne sera pas un long fleuve tranquille. « Il y a des trouble-fête, on l'a vu. Dijon peut en être un, Monaco aussi. Guerschon (Yabusele) n'était pas là contre Dijon, mais il y avait Fall, et pourtant, Dijon a réussi à les arrêter, donc on n'est jamais à l'abri d'une surprise, et c'est ce qui fait le charme du Championnat de France. Monaco est aussi sur un recrutement monstrueux et travaille bien depuis des années. Strasbourg a fait un beau recrutement aussi. On ne sait pas, il peut y avoir des surprises. » « Mais si je devais mettre de l'argent, je le mettrais sur l'ASVEL », insiste toutefois pour la chaîne du mouvement sportif le joueur aux 461 sélections en équipe de France, ravi de pouvoir continuer de vivre au coeur de l'action ce Championnat de France qu'il aime tant.
Weis : « Ce qu'est capable de faire Chikoko, c'est fantastique ! »
« Il continue d'évoluer, et ça c'est intéressant, se réjouit le géant né à Thionville. C'est vrai qu'on a eu l'impression à un moment qu'il stagnait, mais c'est un championnat intéressant, car c'est un championnat tremplin. Beaucoup de gens, beaucoup de jeunes veulent se montrer, parce qu'ils savent qu'il y a beaucoup de scouts de NBA dans les salles. Donc ils veulent se montrer et être bons. Ce qui nous permet à nous d'avoir du spectacle et à eux d'enchaîner sur des contrats plus importants. » L'ancien international français, également auteur du doublé Coupe-Championnat en 2000 avec le CSP, ne cache pas qu'il est tout particulièrement fan de Vitalis Chikoko, l'ailier fort explosif de Levallois, premier leader. « Ce qu'est capable de faire Chikoko avec les Mets, c'est fantastique ! Sur le premier match, il nous fait un petit 35 d'évaluation, histoire de calmer tout le monde (sic). Il a mis dans sa poche (Chris) Horton (Gravelines-Dunkerque), le potentiel MVP de l'année dernière. »