Euroligue : Monaco, 32 ans après Limoges ?

Euroligue : Monaco, 32 ans après Limoges ? ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 23 mai 2025 à 13h05

Opposé à l'Olympiakos dans le Final Four de l'Euroligue, l'AS Monaco, troisième en 2023, rêve de devenir le premier club français champion d'Europe depuis Limoges en 1993.

Comme on se retrouve... Deux ans après avoir été éconduits par l'Olympiakos au même stade de la compétition, les Monégasques vont rejouer, vendredi soir (20h) à Abou Dabi en demi-finales de l'Euroligue, le club du Pirée, qui compte désormais dans ses rangs le Français Evan Fournier. En 2023, ils avaient été surclassés par les Grecs (62-76), avant de ravir la troisième place au Barça (78-66). Des Catalans que les joueurs du Rocher ont cette fois écartés en quarts de finale, au bout du suspense (3-2), avec une victoire d'un petit point lors du dernier match (85-84).

« Ça prouve le caractère de notre équipe. Même poussés jusqu'au match 5, on s'est battu ensemble, pour gagner devant notre public. Je pense qu'avec cette hargne et cet esprit collectif, on peut battre n'importe qui », estime sur le site de l'ASM l'ancien NBAer Daniel Theis, arrivé sur le Rocher en février, alors que son coéquipier Jordan Loyd estime que l'ASM « regarde dans les yeux n'importe quel adversaire en Europe ».

Spanoulis : « Un super puzzle »

Il faudra au moins ça pour espérer atteindre une première finale contre Fenerbahçe, qui n'a fait qu'une bouchée du Paris Basketball au tour précédent (3-0), ou le Panathinaikos, opposés dans l'autre demi-finale, programmée à 17h. Avant un autre rêve, celui de devenir le premier club français vainqueur de la plus prestigieuse coupe européenne depuis Limoges en 1993.

Pour y parvenir, Monaco compte sur son meilleur joueur, Mike James, mais aussi sur son emblématique entraîneur, le légendaire Vasilios Spanoulis, triple vainqueur de l'Euroligue en tant que joueur, dont deux fois avec... l'Olympiakos. Surnommé « Kill Bill », le Grec ne pense qu'au basket, et au collectif.

« On a de grands joueurs, un super puzzle. Ce puzzle doit être au service de l'équipe. Chacun doit travailler dur pour réussir ensemble, la gloire et l'argent viendront ensuite », martelait-il ainsi pour la chaîne de télévision du club.

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