Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 23 juin 2021 à 22h31
A peine la Bosnie-Herzégovine dominée en quarts de finale de l'Eurobasket féminin 2021, Marine Johannès et Endy Miyem ont évoqué la suite de la compétition, non sans saluer la performance des Bosniennes.
Marine Johannès l'a assuré après la rencontre, « un quart de finale, c'est le match le plus important dans un championnat d'Europe ». Mais, après la victoire face à la Bosnie-Herzégovine ce mercredi en quarts de finale de l'Eurobasket féminin 2021, les têtes tricolores étaient déjà tournées vers le dernier carré et la Biélorussie. Endy Miyem, au micro de Canal+, s'est présentée en « capitaine un peu rabat-joie » auprès de ses coéquipières. « Je suis contente, c'est bien, mais on sait qu'on veut aller encore plus loin, a confié l'ailière tricolore. Il nous en reste deux matchs et on veut encore deux victoires. » Sur la même longueur d'onde, Marine Johannès a confirmé que, concernant les Tricolores, « ce n'est vraiment pas fini ». « On est contentes de pouvoir partir en Espagne pour y jouer la demi-finale. Dans nos têtes, ce n'était pas gagné d'avance, a admis la joueuse de l'ASVEL. On est super contentes, on va profiter mais on est concentrées pour la suite. » Ayant annoncé la couleur dès le début de la compétition, les Bleues sont sur la droite ligne de leur objectif.
Un match que les Bleues n'ont pas pris de haut
Les deux joueuses de l'équipe de France ont été sur la même longueur d'onde concernant ce duel face à la Bosnie-Herzégovine. « Jouer ce genre de matchs, ce n'est jamais simple », a ainsi confié Endy Miyem quand Marine Johannès a assuré que « ce n'était pas évident ». Face à des joueuses bosniennes qui « ne lâchaient rien » et avec « Jonquel Jones qui fait un énorme travail à l'intérieur », l'arrière tricolore s'est réjouie que les Bleues ont su « rester ensemble, rester agressives ». Pour Endy Miyem, face à une équipe de Bosnie-Herzégovine « euphorique, qui a montré des choses extraordinaires depuis le début de cet Euro », cette rencontre « aurait pu être un piège si on ne les avait pas prises au sérieux, si on s'était vues trop belles et si on avait écouté les gens qui nous disaient que ça allait être facile ». La clé, selon Marine Johannès, a été l'état d'esprit en deuxième période. « On est revenues sur le terrain en deuxième mi-temps avec beaucoup d'agressivité, très concentrées parce qu'on savait qu'elles pouvaient peut-être ne pas jouer 40 minutes et c'était peut-être le moment d'accélérer », a-t-elle assuré. Endy Miyem, pour sa part, a mis en avant le sérieux de son équipe, « dans la continuité de ce qu'on fait depuis le début, être un rouleau-compresseur ».