Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 10 juin 2025 à 16h01
Actionnaire majoritaire de l'ASVEL depuis 2014, Tony Parker pourrait connaître sa deuxième saison blanche avec le club rhodanien, au bord du gouffre contre Monaco dans le dernier carré des play-offs.
Cela ne tient plus qu'à un fil... Alors que le Paris Basketball a étrillé Bourg-en-Bresse lors de la première demi-finale de ces play-offs de Betclic Elite (3-0), c'est plus serré dans la deuxième. Mais on se rapproche de l'épilogue. Dangereusement pour l'ASVEL... Car si les Villeurbannais ont facilement remporté leur premier match contre Monaco (94-74), les vice-champions d'Europe ont ensuite égalisé (77-94), toujours à Décines, avant de prendre l'avantage chez eux, sur le Rocher, dimanche (74-64). Ce qui signifie que la série peut s'arrêter mardi soir à Gaston-Médecin, si la Roca Team l'emporte.
Et ce alors que les Monégasques sont toujours privés de leur meilleur joueur, Mike James, suspendu depuis le début de la phase finale pour une altercation dans un bar. De quoi laisser énormément de regrets à l'ASVEL, comme l'a expliqué leur meneur Théo Maledon, meilleur marqueur du match (22 points et 5 rebonds) et l'un des rares à surnager dans l'équipe de Pierric Poupet avec un autre ancien NBAer, Andre Roberson (13 points et 15 rebonds).
Parker ne va plus « remettre au pot »
« Il y a eu un manque d'attention sur les petits détails qu'on avait vus avant le match. On était bien dans l'intensité et dans le combat. Mais, face à Monaco, il faut être bon partout pour avoir une chance de gagner », a confié à DAZN l'arrière tricolore, dépité. Si le club rhodanien se fait éliminer à Monaco, il bouclera une deuxième saison consécutive sans le moindre trophée, ce qui n'est plus arrivé depuis l'arrivée de Tony Parker aux manettes en 2014.
De quoi entraîner une période de vaches maigres à l'ASVEL ? En décembre dernier, Parker avait confirmé son attachement au club, tout en déclarant qu'il ne comptait plus remettre d'argent. « Ce n'est pas viable non plus que je remette au pot tous les ans. Je pense que tu es obligé de le faire au début, pour lancer le projet, notamment le club féminin. Mais ça n'est pas viable. J'ai dit l'année dernière que c'était la dernière fois. Ça, c'est fini. Maintenant, il faudra faire autrement », assurait « TP » à L'Equipe.