Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 novembre 2024 à 20h26
L'évolution de la F1 va dans le bon sens, celui de la modernité, selon la légende de la petite balle jaune qui n'en dit pas autant de son sport.
Une semaine après avoir été invité à l'inauguration majestueuse du nouveau centre d'entraînement au Paris Saint-Germain, où il n'hésitait pas à demander directement à Nasser al-Khelaifi le droit de venir se préparer au sein des installations flambant neuves du club de la capitale - sur le ton de la blague, mais le président lui répondait évidemment par la positive -, Novak Djokovic poursuit sa tournée en lien avec le Qatar, puisqu'il est ce week-end présent sur le circuit de l'avant-dernier Grand Prix de la saison.
"Nous aussi, en tennis, on doit ouvrir les portes"
Le Serbe, toujours à la recherche de nouvelles idées concernant l'entraînement sous toutes ses formes et le soin porté à son corps, ne compte pas uniquement prendre du bon temps à l'occasion de cette fin de semaine à Losail : "Je suis très intéressé par la récupération des pilotes et leur préparation, ce qu'ils font mentalement... Il y a plus d'analyses et de datas qu'en tennis, mais c'est très intéressant car il y a beaucoup de similitudes entre deux sports individuels."
Interrogé dans le paddock par Canal+, l'homme aux 24 titres du Grand Chelem, désormais le dernier des trois monstres sacrés encore en activité (depuis la retraite toute fraîche de Rafael Nadal, 22 trophées, et plus de deux ans après celle de Roger Federer et ses 20 titres), aimerait aussi que "le tennis prenne beaucoup de la F1 au niveau du marketing et de l'expérience pour les fans" : "Je regarde et je vois ceux qui peuvent entrer avant dans les stands, ce n'est pas normal que nous on ne le fasse pas. Si on veut faire sentir ces sensations un peu particulières, on est aussi obligés d'ouvrir les portes." Novak Djokovic est de plus en plus investi dans l'avenir du tennis, visiblement désireux de léguer un héritage.