Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 23 janvier 2025 à 15h58
La F1 n'est pas la seule impactée, mais c'est clairement face à la fronde de Max Verstappen que la FIA serre la vis.
Max Verstappen s'était largement emporté contre la volonté de la FIA de durcir le ton contre les grossièretés, et pour cause puisqu'il en avait été la principale victime après une conférence de presse. Dès la saison 2025 à venir, les pilotes s'exposeront même à une potentielle suspension ou un retrait de points, si leur langage est jugé déplacé et qu'il cause un préjudice moral à la F1 ou à la Fédération internationale.
Verstappen : "Personne ne veut ça, car on devient un robot"
La FIA a ainsi transmis un barème clair : 40 000 euros pour une première faute ; 80 000 euros en cas de récidive dans les deux ans qui suivent, ainsi qu'un mois de suspension avec sursis ; et 120 000 euros en cas de deuxième récidive, toujours dans cette période de deux ans, ainsi que la révocation du sursis pour le mois de suspension (qui devient alors effectif) et donc un retrait de points au championnat du monde. Un barème qui est dégressif en fonction de l'importance des championnats, et ce sont les pilotes de F1 qui devront se montrer les plus exemplaires (niveau 4) devant les championnats du monde des rallyes et d'Endurance (niveau 3) et les diverses compétitions régionales (niveau 2).
C'est à Singapour, fin septembre, que la polémique avait atteint son paroxysme pour Max Verstappen, quand celui-ci avait même confié penser à arrêter la F1 face à cette situation. C'est simplement "une voiture à chier", selon ses propres termes qui décrivaient alors sa Red Bull, qui avaient attisé l'incendie. "Je ne sais pas à quel point ils prendront ce genre de choses au sérieux, rétorquait alors le Néerlandais (pour Motorsport.com). Mais pour moi, à un moment donné, ça suffit ! Nous verrons, la F1 continuera sans moi, ce n'est pas un problème. Et ce n'est pas non plus un problème pour moi. C'est comme ça. Si on ne peut pas vraiment être soi-même, alors il vaut mieux ne pas parler au final. Mais personne ne veut ça, car on devient alors un robot. Et ce n'est pas la façon dont ça devrait se passer dans le sport." Et la FIA ne se laisse donc pas intimider, bien au contraire, en affirmant sa ligne de conduite.