Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 23 mars 2025 à 13h13
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue du Grand Prix de Chine remporté par Oscar Piastri (McLaren).
Les tops
Esteban Ocon
Malgré une incertitude générale sur la stratégie, que ce soit pour les arrêts ou la gestion des pneus, Haas s'en est formidablement bien sorti et le Français - parti onzième - termine septième et finalement même à une formidable cinquième place grâce aux disqualifications des Ferrari, ce qui lui permet du même coup d'intégrer le top 10 du championnat avec ces dix points. Au-delà de la forme de la voiture, le Normand a aussi sorti un dépassement musclé sur Kimi Antonelli.
McLaren
Lando Norris s'est fait peur en fin de course avec la perte de sa pédale de frein (!), mais la marge était encore trop importante en faveur de l'écurie britannique. Oscar Piastri a parfaitement profité de sa pole position pour aller chercher la troisième victoire de sa carrière, sa première de l'année, tandis que son coéquipier garde assez tranquillement la tête du classement pilotes.
Les flops
Ferrari
Charles Leclerc a d'abord failli envoyer l'autre Ferrari de Lewis Hamilton dans le décor, dès le départ. Seul son aileron avant a succombé, ce qui avait pourri sa course jusqu'à la perte de la quatrième place sur la fin face à Max Verstappen. Mais tout ça n'était pas grand-chose en comparaison de la disqualification des deux monoplaces de la Scuderia à la suite des vérifications techniques !
Alpine
Le constat est implacable : l'écurie française est la seule, en deux courses, à ne pas avoir encore inscrit le moindre point. Pierre Gasly, pour la deuxième épreuve de suite, terminait à nouveau à cette frustrante onzième place, avant de se voir de toute façon disqualifié lui aussi (comme les Ferrari).
Liam Lawson
Il n'y a presque déjà plus rien à écrire au sujet du pauvre Néo-Zélandais, victime de la malédiction de la doublure de Max Verstappen chez Red Bull comme l'avaient été Pierre Gasly ou Alex Albon il y a quelques années. Sa seizième place est évidemment indigne du statut de son équipe.
Fernando Alonso
Deux abandons consécutifs, celui-ci dès les premiers tours, difficile de faire pire pour le double champion du monde espagnol. Le vétéran du paddock, chez Aston Martin, commence bien mal sa 22e saison parmi l'élite du sport automobile.