Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 18 octobre 2025 à 21h40
Après avoir été éliminés dès le premier virage de la course sprint du Grand Prix des Etats-Unis, autant Lando Norris qu'Oscar Piastri ont assuré ne pas être responsables de l'accrochage. Leurs patrons, quant à eux, pointent du doigt les autres pilotes.
C'est comme si McLaren cherchait à se tirer une balle dans le pied. Alors que le titre mondial chez les constructeurs est déjà assuré depuis le Grand Prix de Singapour, Lando Norris et Oscar Piastri se sont accrochés au départ de la course sprint du Grand Prix des Etats-Unis. Interrogé à chaud par la chaîne Sky Sports, le Britannique a assuré n'avoir « aucune idée de ce qui est arrivé » au premier virage du Circuit des Amériques. Il faut dire que le natif de Bristol est plus une victime collatérale de l'accrochage initial entre son coéquipier Oscar Piastri et la Sauber de Nico Hülkenberg, qui a également mis au tapis l'Aston Martin de Fernando Alonso. Affirmant avoir « un bon départ » mais aussi être allé « assez loin dans le premier virage » tout comme son compère chez McLaren, l'Australien assure avoir « essayé de décroiser » Lando Norris puis avoir « été percuté ». Des propos qui ne dénotent pas une once de culpabilité alors que les observateurs ont pu juger que la manœuvre du leader du championnat a été le déclencheur de l'incident. Alors que ce zéro pointé devrait faire monter la tension entre les deux coéquipiers, Zak Brown a tout de suite voulu dédramatiser.
Brown dédouane Piastri et Norris mais charge Hülkenberg
Il a ainsi assuré au micro de Sky Sports qu'« aucun de (ses) pilotes n'est à blâmer ». avant de rejeter la faute sur... les autres. « Certains pilotes ont conduit comme des amateurs, a ainsi lancé le dirigeant américain. Certains pilotes aux avant-postes ont percuté nos deux gars. » Il vise surtout Nico Hülkenberg, qui était à l'intérieur d'Oscar Piastri au moment d'aborder le premier virage. « Il faut revoir le ralenti, mais il est clair que Nico Hülkenberg a percuté Oscar Piastri et qu'il n'avait rien à faire là où il se trouvait », a ajouté le patron de McLaren. Directeur de l'écurie britannique, Andrea Stella a été sur la même longueur d'onde que son grand patron, assurant qu'il est « surprenant que certains pilotes très expérimentés n'agissent pas avec plus de prudence », refusant d'évoquer de quelconques « mauvaises intentions » des adversaires de ses pilotes. Présent au micro de Canal+ peu après avoir rejoint le paddock, Lando Norris a concédé qu'il ne pouvait « pas faire grand-chose » lors de ce départ qui pourrait faire bouger les lignes alors que Max Verstappen a réduit un peu plus l'écart sur les deux pilotes McLaren. Alors que les « Papaya Rules » ont beaucoup fait sourire dans le paddock, le sujet pourrait devenir éminemment sérieux.