F1 : Les grossièretés moins sanctionnées ?

F1 : Les grossièretés moins sanctionnées ? ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 29 avril 2025 à 14h50

Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, pourrait faire machine arrière sur les sanctions infligées aux pilotes pour langage grossier.

Un petit tour, et puis s'en va ? Très critiquée par les pilotes, du WRC à la F1, la nouvelle grille de sanctions visant à pénaliser le langage grossier prononcé en compétition pourrait déjà disparaître. Ou, au moins, être grandement amendée, alors que les pilotes du championnat des rallyes avaient décidé de faire une grève de la parole en signe de protestation le mois dernier.

Dans un message publié sur Instagram, Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), a fait part de sa volonté de faire machine arrière, et donc de faire évoluer ce si polémique annexe B du code sportif international.

Des échanges « constructifs »

« À la suite d'échanges constructifs avec les pilotes des sept championnats du monde de la FIA, j'envisage d'apporter des améliorations à l'annexe B. En tant qu'ancien pilote de rallye, je comprends mieux leurs demandes que la plupart des gens. L'annexe B est un élément clé du code sportif international, et elle est centrale pour faire en sorte à ce que le sport reste accessible à notre famille sportive. Les hommes font les règles et les hommes peuvent améliorer les règles. C'est le principe de progrès permanent auquel j'ai toujours cru et qui est au cœur de tout ce que nous faisons à la FIA », a ainsi écrit l'Emirati.

En février, lors du rallye de Suède, Adrien Fourmaux avait écopé d'une amende de 10 000 euros pour avoir dit : « We fucked up ». Soit, en français : « On a merdé ». Une sanction qui avait donc déclenché l'ire des autres pilotes de rallye, alors que ceux de Formule 1 avaient aussi dénoncé cette nouvelle mesure.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.