Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 15 juin 2025 à 11h20
Ce samedi, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) a terminé à la huitième place des qualifications du Grand Prix du Canada. Le pilote était donc forcément déçu.
La déception était bien présente. Ce samedi, le Monégasque Charles Leclerc, au volant de sa Ferrari, a terminé à la huitième place des qualifications du Grand Prix du Canada, comptant pour le championnat du monde de Formule 1. A l'arrivée, le pilote était donc forcément déçu. Le Monégasque a, en effet, estimé que la pole position était largement à sa portée. C'est ce qu'il a confié, au micro de Canal+ : « Je pense que la voiture était assez bonne pour aller chercher la pole. Je ne sais pas si ça aurait été suffisant avec le choix des pneus à la fin de Mercedes, qui a mis les mediums, mais on était proches. J'étais très confiant depuis les essais libres 3, donc je suis très déçu de ne pas partir devant. »
Leclerc : "Hadjar n'a rien fait de mal"
Il n'en a donc rien été en raison d'une erreur qu'il a commise lors de la Q3, perturbé, dans le même temps, par la Racing Bulls pilotée par le Français Isack Hadjar : « Gêné, ce n'est pas le bon mot. Il (Hadjar) n'a rien fait de mal. Mais avec ces voitures-là, sur un circuit comme Montréal où il y a des rails, quand une voiture est à une ou deux secondes devant, on perd tout l'appui aérodynamique. C'est extrêmement compliqué de conduire et je perds l'arrière dans le virage 6. J'étais très frustré parce que je pense que jusque-là, on se battait pour la pole. Le feeling était extrêmement bon, donc je suis déçu. On ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes, on est partis un peu trop tôt dans la Q3 et j'ai fait l'erreur. Il aurait mieux valu perdre un dixième dans un virage que de ne pas finir le tour. » C'est finalement le Britannique George Russell, au volant de sa Mercedes, qui a décroché cette pole position. Le départ du Grand Prix aura lieu, ce dimanche, à 20h00 heure française.