Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 03 avril 2025 à 16h15
Alors que Ferrari connaît un début de saison loin d'être parfait, Lewis Hamilton a tenu à dédramatiser la situation en assurant croire à la capacité de son équipe à rebondir dès ce week-end à Suzuka.
La victoire en course sprint à Shanghai est l'arbre qui cache la forêt. Les débuts de Lewis Hamilton avec Ferrari sont loin d'être idylliques avec une 10eme place en Australie puis une disqualification en Chine. Malgré tout, le septuple champion du monde assure avoir totalement confiance en sa nouvelle écurie et sa capacité à réagir. « J'ai vu que quelqu'un avait évoqué l'idée que je perdais foi en l'écurie et c'est n'importe quoi, a-t-il affirmé dans des propos recueillis par la BBC. Je lui fais confiance à 100%. » Admettant que son arrivée à Maranello « a fait beaucoup de bruit », Lewis Hamilton a balayé d'un revers de main l'idée qu'il pouvait renverser la table dès sa première saison en rouge. « Je ne sais pas si tout le monde s'attendait à nous voir gagner dès le premier Grand Prix et aller chercher le titre au terme de notre première saison, a ajouté le Britannique. Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Arrivant dans une nouvelle écurie et une nouvelle culture, je savais qu'il allait falloir du temps. » Se disant « quand même assez satisfait » de son adaptation à ce nouvel environnement, Lewis Hamilton ne cache pas avoir « encore du travail à faire » pour corriger les petites scories qui ont marqué ses deux premiers week-ends de course aux côtés de Charles Leclerc, assurant que la SF-25 « nécessite un style de pilotage différent ».
Hamilton garde quand même un regret
Une monoplace dans laquelle il assure ne s'être « pas senti bien » à Melbourne malgré un « rythme n'était pas si mauvais que ça durant les deux premiers jours ». A ses yeux, chaque passage en piste est une opportunité d'apprentissage mais le natif de Stevenage garde un petit regret. Celui de ne pas avoir pu participer aux essais de fin de saison organisée en décembre dernier à Abu Dhabi. Ce qui l'a encore plus handicapé quand, à l'occasion des essais de pré-saison à Bahreïn, il n'a pas pu compléter le programme initialement prévu. « Quand on s'est lancé dans une simulation de course à Bahreïn, la voiture est tombée en panne donc je n'ai pas pu faire de longs relais sur les pneus, s'est-il remémoré. La course sprint remportée en Chine était donc la première expérience d'un relais d'une vingtaine de tours sur ces pneus. » Un manque d'expérience sur les gommes fournies cette saison par Pirelli que Lewis Hamilton admet avoir pâti, notamment à Shanghai. « Vous ne pouvez pas simplement monter les pneus et savoir ce qu'ils vont faire, a-t-il conclu. J'ai clairement commence à ressentir le contre-coup de ne pas avoir pu participer aux essais de fin de saison l'an passé. » Alors que la F1 a rendez-vous ce week-end à Suzuka, circuit sur lequel il s'est imposé à quatre reprises mais n'a plus connu cette sensation depuis 2018, le Britannique entend bien relever la tête et remettre Ferrari sur de bons rails.