Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 15 mai 2022 à 22h55
Remplacé comme directeur de course de la F1 par Niels Wittich et Eduardo Freitas, Michael Masi pourrait à terme revenir dans la discipline pour pallier un manque de personnel selon Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA.
Michael Masi va-t-il retrouver le paddock de la F1 ? Déchargé du rôle de directeur de course par le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem après la polémique qui a marqué le dernier Grand Prix d'Abu Dhabi, l'Australien a été remplacé à ce poste très exposé par un duo composé de Niels Wittich et Eduardo Freitas, qui fera ses débuts en F1 le week-end prochain à Barcelone. Assurant dans un entretien accordé au quotidien britannique Daily Mail qu'il ne s'est pas « débarrassé de Michael Masi », le patron de la FIA a mis en avant une « surcharge personnelle de travail » pour expliquer l'évolution de la direction de course cette saison. « Ce n'est pas comme si l'on avait dit que c'était terminé entre Masi et la FIA. Je ne fais pas ce genre de choses, a ajouté celui qui a succédé à Jean Todt à la tête de la fédération. Même les gens qui n'ont pas voté pour moi, je les adopte. On ne pense pas aux individus, on pense à l'organisation. »
Ben Sulayem : « Masi est là et nous pourrions faire appel à lui »
N'écartant pas le fait que Michael Masi a commis « une erreur humaine « lors de la dernière manche de la saison 2021 de F1, Mohammed Ben Sulayem a assuré pouvoir compter sur l'Australien. « Michael Masi est là et nous pourrions faire appel à lui. Je n'ai pas dit que l'on se débarrassait de lui, a ajouté le patron de la FIA. J'ai dit que nous pourrions faire appel à lui. Il pourrait être utile à la bonne place. Nous sommes ouverts à tout. » Une déclaration qui intervient alors que Mohammed Ben Sulayem assure qu'il aimerait « voir un minimum de trois directeurs de course d'ici le début de l'année prochaine ». Or, la fédération n'a pas suffisamment de personnel à disposition à cette fin. « On ne peut pas aller au supermarché et demander des commissaires supplémentaires. Il faut des gens fermes, justes et tolérants, ajoute-t-il. Je pense, par exemple, pour les former, à faire venir des copilotes de rallye, qui ont énormément de compétences pour être multitâches. Il faut une campagne de recrutement. » Un recrutement qui pourrait ainsi commencer en interne.