Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 26 novembre 2021 à 14h43
Sacré champion du monde pour la deuxième année de suite, en 2006, Fernando Alonso peine encore aujourd'hui à réaliser qu'il avait su damer le pion à Michael Schumacher. L'Espagnol avoue en effet que l'Allemand avait tout pour lui d'une légende doublé d'un magicien.
Fernando Alonso (40 ans) a encore toute sa tête. Ce qui ne l'empêche pas de s'interroger sérieusement aujourd'hui encore sur comment il avait pu être sacré champion du monde deux années de suite alors qu'il avait comme rival numéro 1 pour le titre en 2005 comme en 2006 un certain Michael Schumacher que l'Espagnol considérait comme un extra-terrestre à l'époque. Certes, en 2005, lors du premier titre mondial de celui qui est aujourd'hui le coéquipier du jeune pilote français Esteban Ocon chez Alpine, l'Allemand n'avait pas été aidé par une Ferrari incapable de rivaliser avec les meilleurs (il n'avait d'ailleurs remporté qu'un seul Grand Prix). En revanche, l'année suivante, la voiture du "Baron rouge" avait retrouvé de sa superbe. Et c'est notamment pour cela qu'Alonso se demande encore à ce jour comment il a fait pour damer le pion une deuxième année de suite à celui qu'il considérait à l'époque comme un monstre, avec tout ce que cela signifie.
Alonso : "Même dans un mauvais week-end, Michael était deuxième"
"Nous courions contre la légende, contre Michael, contre Ferrari", se souvient le champion du monde en titre, alors âgé de 25 ans quand Schumacher disputait, lui, sa dernière année en F1. Il avait d'ailleurs annoncé sa retraite en cours de saison. Il n'en restait pas moins un redoutable concurrent, d'après Alonso, revenu sur sa rivalité avec l'Allemand au cours du podcast Beyond The Grid. "C'est le plus grand rival que j'aie connu dans ma carrière, il était comme un professeur pour moi, de bien des manières (...) Avec toutes ses connaissances, son approche de persévérance, ses performances qui sortaient toujours de l'ordinaire (...) Même dans un mauvais week-end, Michael était deuxième" Pour le double champion du monde, "Schumi" était surtout un pilote d'une classe à part, et de la trempe de ces champions qui suscite l'admiration. Celle d'Alonso était grande. Elle l'est toujours. "Il faisait de la magie parfois, c'était incroyable".