Dakar - Loeb : "C'était l'enfer"

Dakar - Loeb : "C'était l'enfer"©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 janvier 2023 à 17h52

Sébastien Loeb a déjà perdu tout espoir de remporter le Dakar, peut-être même d'accrocher un podium. Pour sa septième participation, la légende du sport automobile français, qui a lâché près d'une heure et demie sur Carlos Sainz, attendra encore.

Les années se suivent et se ressemblent souvent, malheureusement, pour Sébastien Loeb sur le Dakar. Le nonuple champion du monde des rallyes a perdu plus d'une heure lundi en Arabie Saoudite, dès la deuxième étape (exactement 1h21'). Pour lui, c'est très clair : "Le général, je n'y pense plus." La franchise a toujours été une des qualités premières de l'Alsacien, qui ne s'en départit pas au fur et à mesure des années, au contraire... "C'était l'enfer toute la spéciale, précise-t-il encore. On a crevé trois fois et il a fallu réparer un pneu avec les mèches. Au niveau du pilotage, c'était intéressant. On a tout fait pour rouler doucement, mais il n'y a rien à faire, ce n'est pas du tout adapté à nos pneus. Déjà, au regard de la spéciale, je me disais en voyant l'étape qu'il fallait juste la franchir, quitte à perdre une demi-heure. Mais on n'a pas réussi, donc c'est un peu mort."


Il y a deux ans, presque jour pour jour, la première étape avait déjà été bien difficile pour Sébastien Loeb, qui avait perdu 25 minutes. Ce n'était donc pas dans les mêmes proportions, mais il confiait alors avoir "l'impression d'en avoir perdu 45" tant la galère était totale pour lui. Pour sa première en Arabie Saoudite et avec Bahrain Raid Xtreme, il avait finalement abandonné. Neuvième en 2016 avec Peugeot, il était passé tout près de la victoire en 2017, deuxième après une crevaison lors de la dernière spéciale. Egalement contraint à l'abandon en 2018, il avait conclu son aventure avec la marque au Lion par une troisième place en 2019. Avant de rejoindre donc Bahrain Raid Xtreme, avec qui il a aussi terminé deuxième l'an dernier. Une réussite qu'il devrait donc avoir bien du mal à réitérer, au bout de deux semaines de course qui s'annoncent bien longues.

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