Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 03 janvier 2021 à 20h55
La première journée de compétition a été difficile pour Sébastien Loeb sur les pistes du Dakar. Mais pas encore catastrophique, à écouter l'intéressé qui a ressenti une grande solitude dans la voiture et ne s'en sort pas si mal.
Les malheurs de Sébastian Loeb avec le Dakar, ça continue. Dès la première spéciale de l'édition 2021, courue dimanche en Arabie Saoudite, le nonuple champion du monde des rallyes a concédé pas moins de 25 minutes par rapport à la tête de course. "C'était l'enfer, on a commencé par se perdre au bout de quinze kilomètres, synthétise l'Alsacien pour France 4. Se perdre pendant quatorze minutes lors de la première spéciale, ça donne l'impression de lâcher 30 minutes dans la voiture, parce qu'on est un peu pressé de retrouver son chemin... Mais ce n'était que le début, on s'est perdus une deuxième fois ! Beaucoup moins longtemps, mais il y a encore deux voitures qui sont passées et on a récupéré toute leur poussière..." Les joies du rallye-raid, au côté de son inséparable copilote Daniel Elena.
"J'étais plus désespéré pendant la spéciale qu'après avoir vu mon temps, tempère néanmoins Sébastien Loeb, toujours aussi détaché. J'ai eu l'impression de perdre 45 minutes. Alors, 25 minutes de retard, ce n'est pas génial comme début, mais quand on voit le nombre de mecs qui se sont perdus et qui ont tourné... Tout le monde a un peu tourné. Donc tout est encore jouable." Engagé cette année avec l'équipe Bahrain Raid Xtreme, le pilote de 46 ans effectue sa grande première en Asie, puisqu'il n'était pas présent l'an passé. De 2016 à 2019, avec Peugeot, il avait enchaîné une neuvième place, une deuxième place, un abandon et enfin une troisième place. C'est surtout en 2017 qu'il a frôlé la victoire, crevant pendant la dernière spéciale au programme.