24 Heures du Mans : La pole pour Estre

24 Heures du Mans : La pole pour Estre ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 14 juin 2024 à 09h43

Avec sa Porsche n°6, le Français Kévin Estre s'est offert la pole position des 24 Heures du Mans, alors que Sébastien Bourdais (Cadillac) a longtemps cru signer le meilleur temps.

Il savoure. A 35 ans, Kévin Estre, au volant d'une Porsche 963 qu'il partage avec André Lotterer et Laurens Vanthoor, a signé le meilleur temps de l'Hyperpole des 24 Heures du Mans jeudi chez les Hypercars, en 3'24"634, à l'issue d'une séance de qualifications commencée avec plus de 30 minutes de retard et marquée par un drapeau rouge, suite à la sortie de piste de Dries Vanthoor sur sa BMW. Longtemps en tête sur la Cadillac n°3, le local Sébastien Bourdais, qui fait équipe avec Renger van der Zande et Scott Dixon, n'a pas voulu retenter de signer le meilleur tour après cet accident, se contentant du troisième temps en 3'24"634, juste derrière la Cadillac n°2 d'Earl Bamber, Alex Lynn et Alex Palou.

"Une super séance"

"Ce fut une super séance, même si elle a été très difficile. Il m'a fallu gérer le trafic ainsi que le drapeau rouge. Je n'avais pas beaucoup d'essence dans la voiture, nous savions que ça serait « short » pour faire deux tours après le drapeau rouge", a ensuite réagi le Lyonnais Estre, qui partira donc en pole-position samedi. Et qui apprécie le chemin parcouru depuis l'édition 2023 des 24 Heures du Mans, quand Porsche n'avait pas réussi à accrocher le Top 10 en Hypercar : "Nous étions très loin de cette performance-là l'année dernière. L'écurie Porsche Penske Motorsport a vraiment bien bossé tout l'hiver et on est arrivé très fort au Qatar à l'ouverture de saison. Je suis très fier de ce que nous avons accompli mais samedi, il y a 24 heures devant nous."

Et si Toyota n'a pu s'inviter à l'Hyperpole, qui réunit les huit voitures les plus rapides de chaque catégorie, cela n'inquiète pas Sébastien Buemi. "La position de départ n'est pas très importante. Certes elle l'est toujours, mais sur une course de 24 heures, c'est peut-être là où c'est le moins important", a tempéré le pilote suisse.

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