Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 13 juin 2025 à 09h33
Samedi, la Cadillac n°12 de Will Stevens, Norman Nato et Alex Lynn partira en pole position dans la catégorie-reine, celle des Hypercar, aux 24 Heures du Mans.
Samedi à 16 heures, Roger Federer donnera le départ de la 93e édition des 24 Heures du Mans. Et dans la catégorie-reine, celle des Hypercar, c'est la Cadillac n°12 qui s'élancera en pole position. Jeudi, les quinze meilleures voitures de la catégorie à l'issue des essais qualificatifs de mercredi se sont retrouvées entre 20h et 20h30, sous une grande chaleur, pour l'Hyperpole, un exercice introduit en 2020 "pour revaloriser et redonner sens à l'exercice de recherche de vitesse", selon les organisateurs. Et lors de cette demi-heure où les concurrents n'ont pas le droit de rentrer dans leur stand ni de ravitailler, mais peuvent changer de pneus dans la limite des huit alloués, l'Anglais Alex Lynn a eu le temps de faire quatre tours et a signé le meilleur temps au volant de la Cadillac n°12 en 3'23"166. Il partira donc en pole, avec ses coéquipiers Will Stevens et Norman Nato, qui espèrent apporter à l'écurie américaine sa toute première victoire au Mans.
L'Alpine n°36 partira neuvième
Lynn a devancé la Cadillac n°38 pilotée par le Néo-Zélandais Earl Bamber (qui a les anciens pilotes de F1 Sébastien Bourdais et Jenson Button comme coéquipiers) de 167 millièmes, alors que le Français Mathieu Jaminet a permis à la Porsche n°5 de prendre la troisième place, à 493 millièmes (il fait équipe avec Julien Andlauer et Michael Christensen). La Ferrari n°50, tenante du titre et pilotée par Antonio Fuoco, Nicklas Nielsen et Miguel Molina, partira quant à elle septième. La première voiture française, l'Alpine n°36, s'élancera en neuvième position, avec au volant Mick Schumacher, Frédéric Makowiecki et Jules Gounon. Les deux Peugeot ne participaient pas à cette Hyperpole, car elles avaient terminé les qualifications en dehors du top 15. Elles partiront 17e et 18e. Mais tout peut évidemment se passer lors d'une course de 24 heures et avoir une bonne place sur la grille n'est pas synonyme de victoire assurée, loin de là. L'an passé, la Porsche n°6, qui était partie en pole, a terminé quatrième, alors que la Ferrari victorieuse était partie cinquième.