Perche : Renaud Lavillenie renonce à la saison en salle

Perche : Renaud Lavillenie renonce à la saison en salle©Media365
A lire aussi

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 05 janvier 2023 à 21h06

Renaud Lavillenie (36 ans), toujours en délicatesse avec ses ischio-jambiers, a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux qu'il avait décide de faire une croix sur la saison en salle afin de "réparer totalement son corps". Le perchiste auvergnat espère ainsi pouvoir reprendre au printemps en extérieur, de nouveau en pleine possession de ses moyens.

Pas de salle pour Renaud Lavillenie (36 ans). Toujours pas totalement rétabli de sa douleur au niveau de l'insertion du tendon de l'ischio-jambier droit qu'il traîne depuis l'été dernier, l'Auvergnat, qui pensait un temps reprendre la perche le 26 décembre dernier par "de petits sauts" dans un premier temps, se voit de nouveau contraint de différer son retour sur les sautoirs. Pire : le champion olympique des Jeux de Londres en 2012 ne sautera pas du tout en salle cet hiver. Lavillenie a décidé de zapper totalement la salle pour ne revenir qu'au printemps prochain. Sur les réseaux sociaux, l'ancien recordman du monde a annoncé jeudi qu'il ne souhaitait pas prendre de risque, et ne ferait donc son retour que lorsqu'il estimera que son corps sera "totalement réparé". Ce qui le pousse vraisemblablement au printemps, avec en perspective les Championnats du monde de Budapest.

Une première pour Lavillenie

"J'ai décidé en concertation avec mon entourage sportif et médical de ne pas tenter de faire une saison en salle cet hiver", révèle Lavillenie, qui précise que contrairement à ce qu'il pensait avant les fêtes de fin d'année, son tendon est loin d'être guéri. "Il a encore besoin d'un peu de temps pour être opérationnel à cent pour cent, mon corps me l'a fait comprendre par des tensions qui sont toujours présentes lorsque l'intensité augmente." "Je veux me mettre dans les meilleures conditions possibles pour être performant cet été. Je suis un amoureux de mon sport, mais mon objectif reste les Mondiaux de Budapest", ajoute le Clermontois, sans cacher qu'il s'agit d'une "décision difficile à prendre" sachant que depuis ses débuts, jamais encore il n'avait dû faire une croix sur l'intégralité de la saison en salle. "Depuis plus de quinze ans, j'ai toujours enchaîné les saisons hivernales et estivales." Lavillenie espère que cette première ne l'empêchera pas de rêver de frapper un dernier grand coup, avec évidemment les Jeux Olympiques de Paris en 2024 en ligne de mire.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.