Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 09 août 2024 à 09h11
Consciente de l'adversité à laquelle elle s'est frottée, jeudi soir lors de sa toute première finale olympique, sur 400m haies, Louise Maraval était déçue néanmoins de ne pas avoir réussi à faire mieux que dernière de cette course écrasée par l'Américaine Sydney McLaughlin-Levrone.
Première finale olympique - pour elle comme pour une Française sur la distance - ou pas, Louise Maraval nourrissait naturellement d'autres ambitions que de terminer à la dernière place (8eme) de la finale du 400m haies féminin, ce jeudi au Stade de France lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Alors après-coup, à chaud, la jeune Vendéenne de 23 ans ne cachait pas sa déception, même si elle savait qu'avec face à elle lors de cette finale les meilleures spécialistes au monde, il serait très compliqué pour elle de faire un résultat. "J'avais le moins bons chrono des participantes, donc soit je faisais mieux, soit je terminais derrière, voilà. Je termine 8eme, je suis juste déçue de moi, parce que forcément, je suis une compétitrice et je voulais plus", regrettait au micro de RMC Sport après sa course la double championne de France, certaine néanmoins qu'elle apprécierait une fois l'amertume retombée. "C'est ma réaction à chaud, ça, parce que je pense qu'à froid, une finale olympique, ça reste une finale olympique et si on me l'avait dit au début de l'année, j'aurais pris. Mais je suis une compétitrice, et je veux encore mieux, donc je vais retourner travailler pour progresser."
Maraval : "Cela n'arrivera pas cinquante fois dans ma vie"
Maraval n'est pas près pour autant d'oublier ce qu'elle a vécu jeudi soir lors de cette finale du 400m haies marquée par la démonstration de l'intouchable Américaine Sydney McLaughlin-Levrone, qui a fait tomber le record du monde sans que la Française ne s'en aperçoive tout de suite ("Je n'ai pas trop vu (...) mais honnêtement, je m'attendais à ce qu'elle batte le record du monde et que ça aille très vite, donc ce n'est pas une surprise. Elle est au-dessus du lot et c'est très bien pour la discipline"), le tout dans une ambiance une nouvelle fois exceptionnelle au Stade de France. "Il y a une atmosphère de dingue, que ça soit lors de la présentation ou après, et je suis heureuse de l'avoir vécue et de l'avoir savourée, parce que ça n'arrivera pas cinquante fois dans ma vie." Quoi qu'il en soit, comptez sur Maraval pour ne pas terminer de nouveau dernière si elle devait le revivre.