Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le vendredi 07 mars 2025 à 18h59
Les championnats d'Europe en salle ont débuté jeudi aux Pays-Bas, à Apeldoorn, avec une nouveauté introduite pour les courses de 1500m et de 3000m qui fait beaucoup parler.
L'équipe de France d'athlétisme est réunie depuis jeudi et jusqu'à dimanche aux Pays-Bas, à Apeldoorn, pour disputer les championnats d'Europe en salle. Les Bleus, emmenés par le vétéran Romain Lavillenie, espèrent bien lancer leur saison et se préparer idéalement avant les prochains championnats du monde, prévus cet à Tokyo, au Japon. Si ces championnats d'Europe, disputés dans un certain anonymat, une nouveauté fait beaucoup parler du côté d'Apeldoorn et dans le petit monde de l'athlétisme : la mise en place de la wavelight, que l'on peut comparer à un lièvre lumineux, sur les épreuves de 1500m et de 3000m.
« Cool pour le public »
Annoncée seulement mercredi soir, cette nouveauté a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Ce système de LED, qui s'allument pour simuler une allure de course, est utilisé depuis quelques années dans les plus grands meetings afin d'améliorer l'expérience du public mais représente aussi une aide précieuse pour les athlètes, qui peuvent se mesurer en temps réel à l'allure d'un record. Cette décision surprenante a d'abord suscité l'incompréhension des coureurs, avant qu'European Athletics n'apporte quelques éclaircissements. La wavelight n'aura ainsi pas le même rôle de lièvre virtuel qu'en meeting.
Lors des séries des 1500m et 3000m, les lumières seront calées sur le même rythme pour toutes les courses, débutant après le premier tiers de la course et s'éteignant avant le dernier tour, afin d'aider les spectateurs à comparer plus facilement les allures d'une série à l'autre. Pour les finales, la wavelight affichera les records d'Europe, du monde et des Championnats, mais seulement si un athlète est en mesure d'en battre un. La Française Agathe Guillemot (1500m) ne comprenait « pas trop l'intérêt » d'installer le dispositif pour les athlètes, surtout dans un championnat où il s'agit de terminer devant les autres plutôt que de battre un record. Mais elle a reconnu son utilité pour le public . « Je crois sincèrement que c'est plus pour le public, pour visualiser les records, où se situent les athlètes, a-t-elle reconnu dans L'Equipe. On sera loin de ces temps-là, parce que ce n'est pas un meeting, mais je trouve ça cool pour le public. »