Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 29 avril 2024 à 13h30
Après que Saint-Nazaire a décroché dimanche aux dépens de Tours son tout premier titre de champion de France, Gilles Gosselin, le manager général du club sacré, avoue que les Ligériens n'avaient aucunement pour objectif au début de la saison de soulever le trophée.
La sensation du week-end de sport en France est venue de Saint-Nazaire, sacré champion de France de volley pour la première fois de son histoire, dimanche en finale de la Marmara SpikeLigue première du nom, aux dépens de Tours sur le parquet des tenants du titre, qu'il a battus pour la deuxième fois de la semaine, cette fois à l'issue d'un set en or, gagné 17-15. Au même titre que les spécialistes, personne du côté du club titré alors qu'il disputait sa première finale à ce niveau et avait terminé uniquement la saison régulière en septième position n'avait vu venir ce glorieux dénouement. Après avoir regardé ses joueurs soulever le trophée (au ballon doré, nouveauté de cette première année pour le championnat sous le nom de Marmara SpikeLigue), Gilles Gosselin, le manager général des nouveaux champions de France, n'a d'ailleurs pas cherché à faire croire qu'à un seul moment dans la saison, le SNVBA s'était vu champion à l'arrivée. "On ne préparait pas le début de saison pour être champions, parce qu'on est humbles et ambitieux. C'est notre deuxième saison d'affilée en Première Division, on voulait y aller étape par étape, d'abord accrocher les play-offs", avoue le dirigeant dans L'Equipe, qui avait néanmoins toujours été conscient du potentiel de Ludovic Duée et ses partenaires. "On ne se fixait pas de limite non plus."
Duée : "On était challengers, pas une surprise"
Le capitaine de Saint-Nazaire n'est pas entièrement d'accord. S'il consent à dire qu'en effet, il n'avait pas été prévu un seul instant de grimper sur la plus haute marche du podium cette année, un an seulement près avoir accédé à l'élite, son équipe sacrée championne de France, ce n'est pas non plus la surprise du siècle. "On gagne en mettant sous pression un favori, on était challengers, pas une surprise. Les matches à l'extérieur, on les voyait comme une épine dans le pied des équipes adverses." Ce premier titre en poche après seulement cinq saisons au plus haut niveau, Saint-Nazaire peut maintenant viser plus haut. Et sans se cacher cette fois. "On ne se donne pas d'objectifs ambitieux, mais on ne s'interdit pas de grandir, ç'a été une des clés de notre succès", avoue Gilles Gosselin. Dans cet objectif de voir encore plus grand, la Ligue des Champions, dont le SNVBA s'est ouvert les portes dimanche en succédant au palmarès à Tours, ne pouvait pas intervenir à un meilleur moment.