Clément Pédron, Media365, publié le jeudi 31 décembre 2020 à 21h08
La suite de l'année 2020 a particulièrement été marquée par le mouvement anti-raciste Black Lives Matter qui s'est développé sur toute la planète à travers le sport. Certaines compétitions ont également été perturbées alors que d'autres ont pu se dérouler mais dans un format différent.
Fin juin, alors que le monde peine à combattre le coronavirus, les États-Unis font la Une de tous les médias après l'interpellation policière meurtrière de George Floyd, un afro-américain. Dès lors, de nombreuses vagues d'indignation ont déferlé dans tout le pays pour dénoncer les discriminations dont sont victimes les personnes de couleur. Les sportifs ont été parmi les premiers à s'élever en tant que porte paroles du mouvement qui prend le nom de Black Lives Matter. Parmi eux, les basketteurs, Coco Gauff ou encore Lewis Hamilton. Des voix qui s'élèvent mais aussi des actes pour marquer le coup. On parle du T-shirt noir floqué Black Lives Matter, du genou posé au sol avant des matchs ou sur les grilles de F1. Le sport est utilisé pour véhiculer un message de soutien et de revendication pour les minorités.
Un report plutôt qu'une annulation
Fin août, un épisode similaire se déroule dans le Wisconsin où Jacob Blake, un autre afro-américain, est victime de sept tirs par un policier blanc pour un refus d'obtempérer. Si Blake a pu se réveiller du coma mais souffrira toute sa vie, le mouvement BLM s'est intensifié et a vécu un moment historique : en NBA les Milwaukee Bucks ont boycotté leur match de play-offs contre Orlando afin de protester contre le racisme. Le sport n'a pas eu besoin de ces revendications pour être impacté par des événements extra-sportifs. La crise du Covid-19 l'a sérieusement mis en péril. Si l'Euro ou les Jeux Olympiques ont pu être reportés à 2021, d'autres en ont fait les frais comme Wimbledon, la Ryder Cup, des Grands Prix de F1... Certains évènements ont pu tout de même se dérouler mais dans un cadre sanitaire strict appelé « bulle ». C'est dans ce cadre, au Portugal, que l'édition de la Ligue des Champions a pu aller à son terme. Sous la forme d'un Final 8, les équipes qualifiées se sont affrontées, accouchant d'un Bayern Munich - Paris Saint-Germain en finale. Malgré un début de match équilibré, l'ancien Parisien Kingsley Coman a crucifié le PSG à l'heure de jeu pour offrir à son club, la 6eme C1 de son histoire.