Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 21 juillet 2024 à 15h40
Comme lors de Tokyo 2020, le programme des épreuves de Paris 2024 s'ouvre à des sports additionnels. Tour d'horizon des disciplines choisies par le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques.
Il va y avoir un vent de fraîcheur lors de Paris 2024. Comme le permet la Règle 45 de la Charte Olympiques mais également l'Agenda Olympique 2020 et l'Agenda Olympique 2020+5, les organisateurs de Paris 2024 peuvent compléter le programme des sports au programme de la quinzaine. Après avoir vu le baseball/softball, le karaté, le skateboard, l'escalade et le surf se sont fait une place à l'occasion de Tokyo 2020, le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) a fait quelques choix différents. En effet, les équipes de Tony Estanguet ont décidé de limiter le nombre de « sports additionnels » à quatre. Après une première expérience réussie dans la capitale japonaise, le skateboard, le surf et l'escalade seront une nouvelle fois au rendez-vous avec certaines modifications pour plusieurs d'entre-elles. Mais ce qui fera sensation Place de la Concorde est le breaking.
Le breaking sur le devant de la scène
Mettant en avant le fait que « les Jeux Olympiques n'ont jamais cessé de se moderniser pour refléter les pratiques sportives de leur époque », le COJO a fait un choix inattendu pour sa liste de sports additionnels. Forgé dans les années 1970 dans le Bronx et après une apparition aux Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés à Buenos Aires en 2018, le breaking se voit invité au programme de Paris 2024 se voit invité au programme de Paris 2024. L'épreuve féminine aura lieu le 9 août quand l'épreuve masculine sera organisée le 10 août. Pour chacune de ces deux épreuves, il y aura seize « B-Boys » et « B-Girls » qui s'affronteront dans des « battles » à un contre un durant lesquelles l'objectif sera d'impressionner les juges pour obtenir le meilleur score possible.
L'escalade revoit son programme
Trois ans après sa première apparition lors de Tokyo 2020, qui faisait suite à une expérimentation réussie lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés à Buenos Aires en 2018, l'escalade revient au programme olympique à l'occasion de Paris 2024. Toutefois, contrairement à ce qui a été organisé il y a trois ans, deux champions olympiques seront sacrés sur le site du Bourget, autant chez les hommes que chez les femmes. Après le combiné des trois disciplines (vitesse, bloc et difficulté) mis en place dans la capitale japonaise, l'épreuve de vitesse sera indépendante pour permettre aux virtuoses de démontrer leur talent les 7 et 8 août dans un tournoi à élimination directe. Le bloc et la difficulté feront l'objet d'une épreuve combinée les 9 et 10 août.
Le skateboard garde sa place
Le succès des épreuves de skateboard lors de Tokyo 2020 a motivé le COJO à conserver la discipline au sein de sa liste de « sports additionnels ». A l'image des autres discipline urbaines au programme olympique, les meilleurs spécialistes auront rendez-vous Place de la Concorde les 27 et 28 juillet pour l'épreuve de « street », organisée sur un terrain reproduisant fidèlement les éléments visibles dans les rues, tels des escaliers ou des rails. Chaque participant aura deux passages de 45 secondes durant lesquelles cinq figures devront être réalisées. Les 6 et 7 août, c'est l'épreuve de « park » qui retiendra l'attention, pour laquelle l'objectif sera de réaliser un maximum de figures sur un terrain varié avec permettant de prendre de la vitesse pour atteindre des rampes plus ou moins inclinées lors de trois passages longs de 45 secondes.
Le surf en majesté à Teahupo'o
Ce sera sans doute une des images de Paris 2024. Comme à Tokyo, le COJO a fait le choix d'ajouter le surf au programme olympiques mais c'est dans un cadre exceptionnel que les épreuves auront lieu du 27 juillet au 5 août. En effet, c'est la vague mythique de Teahupo'o qui accueillera les meilleurs spécialistes de la discipline, qui évolueront sur des « shortboard », planche plus rapide et maniable. Ils devront multiplier les figures sur les vagues pour impressionner les cinq juges en charge de noter les prestations sur la variété, le type et la difficulté des figures. Les autres éléments pris en compte seront la vitesse, la puissance mais également le « flow » des surfeurs, autrement dit leur capacité à enchaîner harmonieusement les figures.