Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 02 mai 2024 à 16h00
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 auront lieu du 26 juillet au 11 août. A cette occasion, la Tunisie pourrait être privée de drapeau, après avoir été sanctionnée par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
La Tunisie privée de son drapeau ? Cette possibilité pourrait avoir lieu à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se dérouleront du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août. En effet, le pays a été sanctionné, ce mardi, par l'Agence mondiale antidopage (AMA), pour non-conformité par rapport au code mondial antidopage. Selon le communiqué officiel de l'instance, la Tunisie ne devrait plus être autorisée à accueillir des championnats mondiaux, continentaux voire même régionaux. Le drapeau tunisien ne pourra pas non plus être levé, à l'occasion des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques. Enfin, aucun Tunisien ne sera éligible pour siéger au sein des différents conseils d'administration ou comités de l'Agence mondiale antidopage. Dans son communiqué, l'Agence indique que cette décision est "avec effet immédiat" et "définitive". Si elle a été prise, c'est parce que la Tunisie a montré "son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique".
La Tunisie n'a pas tardé avant de réagir
Pour cela, le pays avait quatre mois, à partir de novembre 2023. L'AMA pourrait être amenée à revoir sa décision et réintégrer la Tunisie, si le pays se met en conformité. Ce mercredi soir, les réactions n'ont pas tardé avant d'arriver, en provenance de la Tunisie. Le ministère de la Jeunesse et des sports local a annoncé la promulgation d'un arrêté, pour "rassurer l'opinion publique" du pays ainsi que les organisateurs de compétitions sportives. Dans son communiqué, le ministère se dit être confiant et a même affirmé que "les sanctions seront levées" dès la publication de cet arrêté au Journal officiel. Ce même ministère a également souligné que la Tunisie "tient à adhérer aux exigences des accords internationaux ratifiés et notamment à la Convention internationale antidopage" et souhaite respecter "les normes approuvées par l'Agence mondiale antidopage".