Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 16 août 2023 à 16h31
Après les inquiétudes du début de mois, la situation s'arrange et la Seine va pouvoir accueillir les tests de triathlon et de paratriathlon à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Les épreuves de test de nage en eaux libres n'avaient pu avoir lieu au début du mois d'août dans la Seine à Paris , à un an des Jeux Olympiques de Paris 2024 en raison de la mauvaise qualité de l'eau. Les importantes pluies avaient fait déborder les égouts, ramené les eaux usées dans la Seine et engendré un pic de pollution. Ce qui a fait parler évidemment et provoqué quelques « remous ». Mais la situation s'arrange heureusement. Et les tests de triathlon come ceux de paratriathlon vont eux ainsi pouvoir se dérouler entre le 17 et le 20 août !
« Nager dans la Seine, il y a bien pire »
La bonne nouvelle est intervenue mercredi. Les autorités ont indiqué que la qualité de l'eau avait cette fois été jugée « satisfaisante ». Ces tests commenceront donc jeudi avec la course féminine qui partira à 8h00, tandis que les hommes s'élanceront vendredi matin (8h00 également). Quant au programme de paratriathlon, il débutera vendredi. L'épreuve mixte se tiendra dimanche (départ à 8h00). Après l'incertitude ayant régné, des athlètes français se sont voulus rassurants. « Je pense qu'il y a des endroits bien pires où j'ai pu nager avant mais on ne le disait pas forcément. Mais les gens en font peut-être aussi des caisses parce que c'est un événement de nager dans la Seine. Cela n'a pas dû arriver depuis des années, je ne sais même pas depuis combien de temps. On est un peu des cobayes mais c'est excitant aussi », a relevé Cassandre Beaugrand, mardi au micro de RMC Sport.
Il y aurait même pire que nager dans la Seine. « Nager dans la Seine, je préfère prévenir tout le monde, il y a bien pire. Bien pire que la Seine ! Et je suis toujours là, toujours en seul morceau et toujours en vie, a lâché Vincent Luis, l'un des cadres tricolores de la discipline. Maintenant on est un peu tous suspendus aux instances à attendre les résultats. Parce que forcément on a en mémoire ce qu'il s'est passé il y a quelques semaines avec l'eau libre. Moi si on me dit que c'est clean et que je peux nager, j'irais nager. Je ne vais pas tergiverser. J'ai nagé dans des endroits où il n'y avait même pas d'analyses et on y allait. On n'est pas en sucre. » « Il n'y a pas de crocodiles, pas de requins. On est quand même habitués à nager dans des grosses villes avec toute la complexité que cela amène pour un organisateur. On est assez tolérants de ce côté-là », a même ajouté avec humour le champion du monde 2022. Dix jours après l'annulation du test, les triathlètes et paratriathlètes, premiers à s'attaquer à la Seine, sont parés.