Mathieu Warnier, Media365, publié le mardi 06 août 2024 à 16h40
A l'occasion d'un point presse organisé ce mardi, l'OMS a annoncé qu'une quarantaine d'athlètes participant à Paris 2024 ont été testés positif au coronavirus mais salue l'attitude du CIO.
Trois ans après, le coronavirus est toujours là. Alors que les Jeux Olympiques organisés à Tokyo avaient dû être reportés d'un an et se sont tenus quasiment à huis-clos, Paris 2024 n'est pas épargné par la maladie qui a mis le monde sans dessus-dessous. En effet, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a communiqué ce mardi sur le nombre d'athlètes qui ont pu être testés positif depuis le début des Jeux Olympiques organisés dans la capitale. Alors que des premières alertes sont intervenues très tôt à l'arrivée des athlètes au village olympique installé en Seine-Saint-Denis, ce sont plus de 40 d'entre-eux qui ont vu leur test donner un résultat positif. Toutefois, cela pouvait être prévu selon les responsables de l'OMS. « Il n'est pas surprenant de voir des athlètes infectés, car le virus circule à assez vive allure dans d'autres pays », a ainsi affirmé lors d'un point presse organisé à Genève Maria Van Kerkhove, épidémiologiste en charge de la préparation aux épidémies et pandémies.
Le CIO a pris « les bonnes mesures »
Cette dernière a ajouté que « de nombreux pays ont connu des poussées de Covid-19, y compris aux JO ». Elle a ainsi confirmé le chiffre d'une quarantaine de tests positifs. Toutefois, l'OMS a collaboré de près avec le Comité International Olympique (CIO) afin d'examiner « toutes les différentes approches qui doivent être mises en place » à l'occasion d'événements d'une ampleur comparable à celle des Jeux Olympiques, qui voient plusieurs milliers d'athlètes venant des quatre coins du monde se retrouver dans une seule ville. Maria Van Kerkhove ajoute que le CIO a pris « les bonnes mesures » en vue de Paris 2024. Les chiffres en lien avec les Jeux Olympiques organisés dans la capitale corroborent l'évolution de la situation à l'échelle mondiale, qui voit « le taux de tests positifs est supérieur à 10 %, mais ce chiffre varie d'une région à l'autre ». En tout cas, les athlètes ayant renoncé aux épreuves olympiques pour cause de coronavirus restent rares, dont notamment la nageuse australienne Lani Pallister, qui devait participer au 1500m nage libre.