Paris 2024 - Equitation : Trois cavaliers d'argent, trois émotions

Paris 2024 - Equitation : Trois cavaliers d'argent, trois émotions ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 30 juillet 2024 à 16h54

Le trio français qui a pris la deuxième place du concours complet lundi, à Versailles, offre de remarquables histoires.

Stéphane Landois, en hommage à Meheust

Le plus jeune du trio (30 ans) a récupéré le cheval de Thaïs Meheust, décédée en compétition à l'âge de 22 ans en 2019. Sa mère Corinne a déchiré tous les coeurs de ceux qui ont regardé France 2 lundi soir, à commencer par Landois à côté d'elle sur le plateau : "Il a réussi à mener son projet à terme, je ne sais pas comment il a fait. Ils étaient amis et il n'y a pas d'intervention divine, c'est lui qui a construit ce que ce cheval est devenu et on lui est extrêmement reconnaissants de nous permettre de vivre ça. Pour la première fois depuis cinq ans, on a vibré positivement. C'est terrible, je pouvais presque me sentir coupable, mais on a été heureux." Landois, qui a validé la médaille en passant en dernier, a immédiatement pointé son doigt vers le ciel.

Nicolas Touzaint, le sept d'or

Le leader expérimenté de cette équipe bleue (44 ans) dispute ses septièmes Jeux, ce qui lui permet d'égaler le record national de Jeannie Longo : "C'est évidemment une satisfaction, même si je ne fais pas ça pour battre des records, mais parce que j'aime mon sport et mon métier." S'il prend encore autant de plaisir, c'est grâce à ses partenaires et sponsors qui restent derrière lui. Il en profite sans se poser de question et verra ça lorsqu'il regardera derrière lui.

Karim Laghouag avait des ailes

Le vétéran si souriant aux cheveux blancs (48 ans) est aussi celui qui sait user des plus belles formules : "Le public nous a portés, c'est un sport exigeant, surtout sur le cross où ça va très vite et c'est un peu dangereux. Même les chevaux étaient portés, j'ai eu l'impression de monter Pégase, le cheval ailé." Encore tout à sa joie de déambuler dans l'écrin fabuleux du château de Versailles, Karim Laghouag en profite aussi pour saluer la qualité de l'élevage français, en dépit des réservations étrangères de plus en plus précoces afin de s'accaparer nos chevaux.

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