Guillaume MARION, Media365 : publié le samedi 26 février 2022 à 16h40
Alors que la FIVB a confirmé ce samedi le maintien du Mondial masculin 2022 de volleyball en Russie, la star française Earvin Ngapeth s'est très clairement opposée à cette décision.
Earvin Ngapeth prend position. Malgré la situation internationale très compliquée depuis quelques jours, le choix ce samedi de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) de maintenir, pour le moment, le Mondial masculin 2022 de volleyball en Russie fait déjà beaucoup parler. Alors que certains événements sportifs, comme la finale de la Ligue des Champions, le Grand Prix de Formule 1, les matchs d'Euroligue en basket (ceux de l'ASVEL entre autres) ou encore les compétitions de ski, ont été fortement impactés suite à l'attaque de l'armée russe en Ukraine, ce n'est pas le cas en volley. En effet, prévue dans quelques mois (26 août - 11 septembre), la compétition est pour l'heure maintenue là-bas, notamment à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Un choix qui a logiquement fait réagir certains, dont la star de l'équipe de France, championne olympique à Tokyo dernièrement, qui a pris la parole sur son compte Twitter.
« Le Mondial en Russie ? Sans moi merci »
Ainsi, c'est sur les réseaux sociaux que le réceptionneur-attaquant des Bleus a lancé un « sans moi merci », à propos du maintien du Mondial 2022 en Russie. Un geste fort de sa part, lui qui a évolué pendant trois saisons au Zenit Kazan (2018-21). De son côté, la Pologne a elle demandé à la FIVB d'expulser des compétitions l'équipe actuellement dirigée par le Finlandais Tuomas Sammelvuo. « Nous ne voyons plus aucune possibilité de participer à des compétitions sportives contre des équipes de Russie et des pays qui soutiennent l'agression du Kremlin. Notre position se base sur des considérations morales autant que sur la sécurité des athlètes polonais. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l'agression dont est victime l'Ukraine. Nous soulignons que nous ne tenons pas les athlètes russes pour responsables des agissements de leur gouvernement, mais nous ne pouvons rester indifférents au sort des victimes du conflit », peut-on notamment lire dans une lettre émise par Sebastian Swiderski, le président de la Fédération polonaise.