Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 11 août 2024 à 20h30
Alors que Thomas Bach a récemment confirmé qu'il ne briguerait pas un troisième mandat à la tête du CIO, David Lappartient n'a pas souhaité aborder le sujet d'une éventuelle candidature à l'occasion d'une conférence de presse organisée ce dimanche.
Un vent de renouveau va souffler le Comité International Olympique (CIO). Alors que son deuxième mandat va s'achever l'an prochain, Thomas Bach a annoncé ce samedi sa décision de ne pas faire le nécessaire pour en briguer un troisième. Assurant vouloir « protéger la crédibilité » du mouvement olympique, l'ancien escrimeur allemand a renoncé à modifier la charte olympique qui fixe une limite à un mandat de huit ans suivi d'un deuxième d'une durée de deux ans. Alors que l'élection du prochain président du CIO est d'ores-et-déjà programmée pour mars 2025, à l'occasion de la 143eme Session organisée à Athènes, les ambitions commencent à se faire jour. Actuel président de World Athletics, Sebastian Coe a confié qu'il « réfléchit sérieusement » à faire acte de candidature. Toutefois, dans les arcanes de l'instance basée à Lausanne, le nom de David Lappartient a pu revenir afin de succéder à Thomas Bach. Présent ce dimanche en conférence de presse au Club France, le président du Comité Nationale Olympique et Sportif Français (CNOSF) n'a pas pu échapper à une question sur le sujet.
Lappartient a éludé le sujet
Toutefois, alors que le dernier Français président du CIO n'est autre que le Baron Pierre de Coubertin entre 1896 et 1925, celui qui est également président de l'Union Cycliste Internationale (UCI) a préféré botter en touche. « Nous sommes pendant les Jeux Olympiques, focalisés sur les Jeux Olympiques, l'heure n'est pas du tout à des déclarations dans un sens ou dans un autre, donc je me garderai bien de donner un quelconque avis personnel sur le sujet », a-t-il ainsi confié face aux journalistes. A cette occasion, David Lappartient a également salué la décision de Thomas Bach de ne pas amender la charte olympique afin de lui octroyer un éventuel troisième mandat. « Je lui ai dit hier (samedi) que c'était comme ça qu'on reconnaissait les grands dirigeants, a confié le patron du mouvement olympique français. Quand un dirigeant choisit de respecter la charte olympique et de ne pas la modifier dans l'intérêt de l'institution, alors qu'il aurait pu souhaiter prolonger son mandat, il aurait pu demander une modification de la charte et sans doute aurait-elle été approuvée. »