Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 30 septembre 2020 à 16h00
Ce mercredi, le tribunal administratif de Bordeaux a débouté les salles de sport du département. Elles devront donc rester fermées, en raison de la pandémie de coronavirus.
Coup dur pour les salles de sport bordelaises. Obligées de fermer, en raison de la pandémie de coronavirus, qui continue d'ailleurs encore aujourd'hui de sévir à travers le monde, et donc notamment et surtout en France, celles de Gironde, par l'intermédiaire de leurs syndicats, avaient décidé de saisir la justice. Ce mercredi, le tribunal administratif de Bordeaux les a donc déboutées, alors qu'elles contestaient vivement leur fermeture, suite à l'arrêté préfectoral allant dans ce sens. Cette décision est une première en France, concernant ce secteur. Dans le département, les salles de sport ou encore celles de fitness n'auront donc pas d'autres choix que de rester fermées pendant une certaine durée. Dans toute la France, ce genre d'action en justice a été déposée par de nombreux dirigeants de salles de sport, de salles de fitness, de foot à 5, de basket 3x3, d'escalade ou bien encore de padel.
La colère du syndicat France Active
L'AFP a recueilli les propos de Guillaume Schroll, le vice-président du syndicat France Active, « très inquiet » sur la santé de ces clubs, dont la moitié serait en difficulté financière, lui qui représente environ 1600 entreprises employant 6000 à 7000 personnes : « C'est une injustice terrible (...) Le gouvernement tape sur les salles de sport d'une manière disproportionnée. On espère bien que ce n'est pas terminé. Nous, on y croit même si c'est une lutte un peu inégale » face à l'État. Pour Schroll, ces fermetures ne sont pas justifiées, dans la mesure où « il n'y a pas de clusters avérés » et les chiffres de contamination au nouveau coronavirus « sont dérisoires ». Ce syndicat est visiblement à l'origine d'au moins 16 autres actions du même genre, dans toute la France. D'ailleurs, neuf autres audiences sont censées se tenir également ce mercredi. De son côté, ce mardi, le ministre de la Santé, à savoir Olivier Véran, a assuré que les représentants des salles de sport, qui ont fermé ce lundi dans plusieurs grandes villes, seront reçus à Bercy et auront même droit à un « accompagnement économique ».