Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 19 janvier 2022 à 23h36
Cinq mois après le titre olympique des volleyeurs, la récompense de joueur de l'année pour Antoine Brizard est venue réveiller nos souvenirs avec grand plaisir. Le passeur des Bleus, un peu incrédule, a réagi à ce titre.
Antoine Brizard, presque dans l'anonymat, a été sacré meilleur joueur du monde dimanche, ce qui récompense son année 2021 évidemment marquée par le titre olympique décroché à Tokyo avec l'équipe de France. "Je ne m'imaginais même pas être dans ce classement", confie (pour La Nouvelle République) le passeur de 27 ans, qui évolue depuis cette saison sous le maillot de Plaisance, en Italie. "Quand j'ai vu que je n'étais pas entre la douzième et la neuvième place, je me disais que c'était impossible que j'y sois. On regardait les noms s'égrener au fil des jours, et on en rigolait un peu. Et dimanche matin, on a vu avec Pierre Pujol, sur les réseaux sociaux, un indice avec des lettres pour l'annonce du n° 1. Je n'y croyais pas du tout."
Toujours un peu sur un petit nuage, Brizard se veut très reconnaissant : "Juste le fait que des gens aient pu penser à moi, c'est cool. C'est une bonne reconnaissance de l'année et du travail que j'ai accompli. Et je n'ai pas l'habitude d'être mis en avant." Le Français devance l'Argentin Luciano De Cecco ainsi que trois de ses coéquipiers champions olympiques, dans l'ordre Earvin Ngapeth, Jean Patry et Jenia Grebennikov (Barthelemy Chinenyeze est dixième). "J'ai passé un cap, les Jeux ont tout changé, conclut Brizard. J'y pense souvent. Ça me donne de la force et de la confiance, c'est important de se souvenir de ce qu'on a fait avant." En 2021, l'ancien joueur de Paris et Toulouse a également été vice-champion de Russie avec le Zénith Saint-Pétersbourg, qu'il a donc quitté ensuite pour l'Italie.