Alpinisme : Une Française décède sur le 3e plus haut sommet au monde

Alpinisme : Une Française décède sur le 3e plus haut sommet au monde ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 12 mai 2025 à 12h45

L'alpiniste française Margareta Morin (63 ans), qui enseignait la flûte à côté de Lyon, a trouvé la mort en escaladant le Kanchenjunga dans l'Himalaya, qui est le troisième sommet le plus haut de la planète (8 586 mètres).

La montagne a encore fait une victime. Alors que deux décès avaient déjà eu lieu sur les pentes de l'Himalaya depuis le mois dernier et l'ouverture de la saison printanière des ascensions, la chaîne de montagnes la plus célèbre au monde, où de nombreux alpinistes ont encore péri ces dernières années, vient de voir la disparition d'une Française de 63 ans. Margareta Morin s'était lancée dans l'ascension du Kanchenjunga, le troisième plus haut sommet de la planète, derrière l'Everest et le K2, et qui émarge à 8 586 mètres.

Elle a trouvé la mort samedi matin, et ce alors qu'elle se trouvait au camp 6. « Elle a été victime d'un problème de santé pendant l'ascension, probablement un accident vasculaire cérébral causé par le mal des montagnes. Nous n'avons pas pu récupérer son corps en raison de la météo », a déclaré à l'AFP Yogendra Tamang, fondateur de l'agence Peak 15 Adventure.

Elle emmenait sa flûte lors des ascensions

Celle qui enseignait la flûte au conservatoire de musique et de danse de Sainte-Foy-lès-Lyon n'en était pas à son premier sommet, elle qui avait notamment escaladé le mont Ararat (5 137 mètres), le sommet le plus élevé de Turquie. Margareta Morin emmenait régulièrement sa flûte traversière lors de certaines de ses ascensions, parvenant à obtenir des sons étonnants en raison de la raréfaction de l'oxygène et de la faible pression atmosphérique.

Dans un entretien accordé au Progrès l'an dernier, la Fidésienne reconnaissait que son projet d'ascension Kanchenjunga s'était révélé particulièrement compliqué à mettre en place, particulièrement au niveau financier. « Je cherche toujours des sponsors et je reste motivée, c'est une des plus belles montagnes du monde », expliquait alors la regrettée alpiniste.

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