Ski alpin (Super-G/H) : Des Bleus entre frustration et satisfaction

Ski alpin (Super-G/H) : Des Bleus entre frustration et satisfaction©Panoramic, Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 08 février 2022 à 07h50

A l'issue du Super-G des Jeux de Pékin, Blaise Giezendanner a assuré être satisfait de son résultat contrairement à Alexis Pinturault et Nils Allègre. Matthieu Bailet, pour ses premiers Jeux, veut en tirer des leçons.

Après l'argent de Johan Clarey sur la descente, le clan tricolore s'est contenté d'accessits sur le Super-G. Pas spécialiste de la discipline mais décidé à bien faire, Alexis Pinturault a avoué que sa 11eme place est « un peu en demi-teinte ». « Je pense que mon ski est plutôt été bon, juste, a assuré le skieur de Courchevel dans des propos recueillis par le quotidien L'Equipe. Là où je suis un peu plus déçu, c'est du résultat final, parce qu'il semblerait, un peu comme sur la descente et les entraînements, que la piste accélère. » Un phénomène que le triple médaillé olympique a imputé au « gros froid de la nuit », lui qui assure qu'un dossard plus élevé lui aurait permis de mieux figurer. « Il faut que je retienne la manière, je n'avais pas le dossard idéal, mais le ski était bon, les intentions étaient bonnes », conclue-t-il. Avec la 9eme place et le meilleur résultat tricolore, Blaise Giezendanner admet que « finir dans le Top 10, c'est plutôt bien ». « Je me suis balancé, je n'ai pas de regrets et c'est primordial, a assuré le natif de Chamonix au quotidien L'Equipe. On aurait bien aimé revivre la journée de lundi, mais on n'est pas tous Johan Clarey. Peut-être que dans dix ans j'y arriverai ! »

Allègre : « Je suis un peu désabusé »

Nils Allègre, pour sa part, a manqué le coche avec un 26eme place à plus de trois secondes de Matthias Mayer. Une course durant laquelle le skieur de Serre-Chevalier a tout tenté mais sans réussite. « Ce n'est pas vraiment ce que j'espérais, a-t-il confié au quotidien L'Equipe. J'ai essayé avec mes armes du moment, de mettre toutes les bonnes intentions, mais il n'y a rien qui va dans le bon sens. Je suis un peu désabusé. » Alors qu'il prétendait à une sélection pour le combiné alpin, il admet que le manque d'entraînements en slalom ont joué en sa défaveur lors du choix des entraîneurs. Matthieu Bailet, pour sa part, a manqué sa course avec une sortie de piste mais ne veut pas laisser « monter la frustration ». « Ce sont mes premiers Jeux, j'ai vécu de super émotions, le contact avec d'autres sportifs, l'atmosphère, c'est le plus important, a-t-il confié à L'Equipe. Je ne veux pas oublier et me servir d'aujourd'hui, sur le fait de "tourner autour", il va falloir tirer des conclusions et apprendre de ça, si ça me sert pour mes prochains Jeux ce ne sera pas du gâchis. »

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