Ski alpin - Combiné : Pinturault, le dossard gagnant ?

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 09 février 2022 à 18h53

Alexis Pinturault partira en treizième dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la descente du combiné des Jeux de Pékin. Le Français, auréolé d'un statut encore plus important qu'il y a quatre ans, ne peut viser autre chose que la victoire.

Dès la fin de son Super-G, achevé à la onzième place, Alexis Pinturault se projetait sur le premier - et principal - réel objectif de sa quinzaine à Pékin : le combiné, dont il est vice-champion après sa médaille d'argent à Pyeongchang, le meilleur résultat olympique de sa carrière pour le moment (ses deux autres breloques, en bronze, ont été acquises sur le slalom géant en 2014 et 2018). Un peu déçu, il était surtout rassuré d'être venu prendre "de super repères" sur la piste chinoise, contrairement à tous ses concurrents du combiné (descente à 3h30, slalom à 7h15). "Les sensations étaient plutôt bonnes."

"Je veux profiter. Il faut s'amuser"

En dedans sur ce début de saison, le vainqueur de la Coupe du monde a rapidement déterminé que son année serait olympique ou ne serait pas. Et encore plus que sur le slalom ou le géant, c'est bien sur ce combiné que ses chances sont les plus grandes. C'est tout simplement la seule épreuve où il est le favori n°1. "Avoir disputé le premier Super-G sur cette piste, comparé à tous les autres bons slalomeurs, c'est un avantage, bien sûr", confirme Luc Alphand (consultant pour France Télévisions).

"Je veux pouvoir donner le meilleur de moi-même et en profiter dès jeudi, conclut le principal intéressé (relayé par Eurosport). Je me sens plutôt bien. Tout le monde va jouer à fond, quitte à prendre des risques incommensurables. C'est ce qu'il faut retenir, il faut s'amuser." "Pintu" a choisi le dossard 13, celui qui a vu les victoires de Beat Feuz en descente et de Matthias Mayer en Super-G. L'histoire dira s'il s'agissait d'une superstition. Et surtout, si elle a eu du bon.

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