Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le mercredi 08 février 2023 à 23h48
Le gouvernement français a affirmé ce mercredi qu'il se pliera aux consignes du CIO quant à la participation des athlètes russes aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Bannis de nombreuses compétitions depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie l'année dernière, les sportifs russes et biélorusses participeront-ils aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ? Rien n'a encore été tranché. Bien qu'elle ne jouit d'aucun pouvoir décisionnaire dans ce dossier des plus épineux, la voix de la maire de Paris, Anne Hidalgo, n'en demeure pas moins symbolique. Et nul doute qu'elle pèse. Favorable dans un premier temps à une participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux Olympiques de Paris 2024 sous bannière neutre, la pensionnaire de l'Hôtel de Ville a finalement changé d'avis. Une volte-face justifiée par son souhait de voir les champions de ces deux pays concourir sous la bannière des réfugiés afin de clamer haut et fort leur dissidence au régime de Vladimir Poutine.
Ce mercredi, le gouvernement français ne s'est pas aligné sur cette prise de décision d'Anne Hidalgo, en accord avec la requête de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien qui a exhorté la France à exclure les Russes de cette olympiade. "Une décision doit être prise d'ici à l'été. Aucune position n'a encore été formellement arrêtée avec le CIO (Comité International Olympique). (...) Je laisse la coopération internationale se faire" a prononcé ce mercredi Olivier Véran, porte-parole de l'exécutif, informe l'AFP. Un discours prudent et sensiblement similaire à celui du comité d'organisation. "C'est au CIO de décider à la fin si la délégation russe sera autorisée à participer aux JO de Paris" a pour sa part déclaré Tony Estanguet, le patron de Paris 2024. Peu bavard sur ce sujet politique, l'ancien champion de canoë s'est focalisé ce mercredi sur la présentation des pictogrammes officiels des différentes disciplines de Paris 2024.