La fierté de Gabby Williams

La fierté de Gabby Williams©Panoramic, Media365
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Benoît Conta, Media365 : publié le samedi 07 août 2021 à 13h50

Médaillée de bronze avec l'équipe de France, Gabby Williams avait le sourire jusqu'aux oreilles. La Franco-Américaine aura vécu un été riche en émotion.


« Il n'y a plus de Franco-Américaine, je suis en équipe de France, il n'y a que ça qui compte. » Ne parlez plus à Gabby Williams de sa double-nationalité. Après un été passé sous le maillot de l'équipe de France, la balance a penché du côté tricolore, et de ses origines maternelles. « Je suis exactement là où j'avais envie d'être. C'était une opportunité pour moi de jouer avec l'équipe de France et j'espère que ça durera longtemps. Je suis née aux États-Unis, j'ai grandi aux États-Unis, mais je suis française, comme ma maman, et je suis fière de l'être. C'est incroyable pour elle, je sais qu'elle est en train de pleurer, j'ai hâte de l'appeler. Je vais l'apporter à tout le monde cette médaille. À ma grand-mère, à mes cousines, même à mon chat », s'exclame-t-elle, dans les colonnes de L'Equipe. 



L'aboutissement, heureux, d'une aventure qui a pris forme en mars dernier, quand Valérie Garnier contacte la joueuse des Sparks, passée par Montpellier, lors de la saison 2019/2020. « Un rêve » pour la jeune femme de 24 ans, né dans le Nevada et passée par l'université de UConn, et draftée par Chicago, en 2018. Une belle opportunité également pour les Bleues, qui se renforce avec un couteau-suisse sur le terrain, et une vraie leader en dehors. « J'essaie d'amener ma façon de faire en équipe de France. C'est mon état d'esprit sur le terrain, quand je le quitte je n'ai jamais de regrets parce que je sais que j'ai tout donné. Il faut penser qu'on va gagner chaque match », explique celle qui dont le rôle, multi-fonctions, se rapproche de celui de Nicolas Batum. 


"Beaucoup d'émotions"

Une vision qui a forcément été précieuse, à l'heure de rebondir en moins de 24h entre le revers face au Japon, en demi-finales, et cette finale pour la troisième place remportée face à la Serbie, ce samedi (91-76). « On est passées par tous les sentiments entre le match contre l'Espagne (en quart, 67-64) et celui contre le Japon (en demie, 71-87). Finir avec la médaille de bronze, c'est beaucoup d'émotions. On a su rester nous-mêmes, rester dans notre jeu. On savait que les Serbes ne lâcheraient rien, on les connaît. Quand on est rentrées à l'hôtel, hier, on était concentrées sur le fait de nous reposer. J'étais grave déçue après le match, on l'était toutes, mais on est restées ensemble. Ce n'était pas fini et c'était la mentalité tout le monde », conclut la Française. 

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