Karabatic : "Le chemin est encore long"

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Benoît Conta, Media365 : publié le mercredi 28 juillet 2021 à 19h00

Avec trois victoires en trois matches, l'équipe de France de handball a parfaitement débuté son tournoi olympique. De quoi faire le plein de confiance avant la suite des agapes.

Ca, c'est fait. En validant leur ticket pour les quarts de finale du tournoi olympique, ce mercredi, l'équipe de France masculine de handball s'est retiré un bon poids, et ce alors que la route va bientôt s'élever. 
« Ce résultat nous qualifie pour les quarts de finale et c'est bien évidemment une excellente nouvelle qui nous permet d'envisager la suite avec un peu de sérénité. Quand on voit les deux adversaires qu'il nous reste à jouer, il y a encore beaucoup de travail à livrer, confirme Guillaume Gille, un sélectionneur rassuré par le niveau de ses troupes, notamment lors de la victoire du jour, face à l'Allemagne (30-29). Ce soir le combat a été à la hauteur de ces duels face à l'Allemagne qui, dans l'histoire de l'équipe de France, ont toujours été des moments forts de signification et de difficultés. Celui-ci n'a pas échappé à la règle. Il a fallu beaucoup s'employer, être bons pour remporter cette victoire qui nous met dans de très bonnes conditions pour la suite de cette poule. » 



La suite, justement. Ce sera tout d'abord deux gros duels face à l'Espagne, puis la Norvège, pour déterminer le classement finale de ce groupe. Des matches que les Bleus vont aborder avec quelques certitudes, et notamment une défense solide, devant un Vincent Gérard plutôt efficace, mais aussi une attaque qui semble tourner rond, porté par la patte gauche de Dika Mem. « On fait de très bonnes choses et il y a de bonnes sensations mais il reste des petits réglages à faire », glisse Timothey N'Guessan.

Une revanche face à l'Espagne ?

Alors, sur quoi devra plancher le staff tricolore ? Il y a bien sûr ces sautes de concentration, qui ont notamment permis aux Allemands de remonter un débours de sept buts. « Ce soir on doit gagner plus sereinement et plus facilement, pour ne pas se retrouver à batailler, confirme Nikola Karabatic, qui retient tout de même le positif. On ne s'est pas affolés et mentalement on a répondu présents lorsque les Allemands sont passés devant en seconde période. » Une force mentale précieuse, qui sera de nouveau mise à rude épreuve face aux accrocheurs Espagnols, qui restent sur un succès face aux Bleus, lors de la dernière finale pour la médaille de bronze du Mondial (29-35). « On est heureux mais pas rassasiés. Le chemin est encore long », prévient Karabatic. Place à la suite... 

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