JO de Tokyo : Etre porte-drapeau, un rêve plus grand pour Mélina Robert-Michon

JO de Tokyo : Etre porte-drapeau, un rêve plus grand pour Mélina Robert-Michon©Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 09 mai 2021 à 22h45

Alors qu'elle fait partie des sept athlètes candidates pour partager la charge de porte-drapeau avec un homme à Tokyo, Mélina Robert-Michon a confirmé son envie d'avoir ce rôle en juillet prochain.



Mélina Robert-Michon affirme son ambition. Vice-championne olympique du lancer du disque à Rio de Janeiro en 2016, l'athlète s'est confié ce dimanche dans l'émission Stade 2 sur France 3 sur son envie d'être porte-drapeau de la délégation française à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, prévue le 23 juin prochain dans le Japan National Stadium. La native de Voiron a confié à cette occasion que la charge de porte-drapeau, « c'est peut-être un rêve encore plus grand qu'être championne olympique ». Ce qu'elle justifie par le fait que « des médailles, des participations aux Jeux Olympiques, on peut en avoir plusieurs, mais le rôle de porte-drapeau, c'est une fois dans une vie et c'est quelque chose d'absolument énorme ». Malicieuse, Mélina Robert-Michon ajoute dans la foulée que « l'idéal, ça serait les deux ». Ce rôle de porte-drapeau, qui sera partagé entre un homme et une femme pour la première fois comme l'a proposé le Comité International Olympique, sera confié à l'issue d'un vote d'athlètes représentant l'ensemble des fédérations concernées par les JO.

Robert-Michon : « Pas de portrait-robot d'un porte-drapeau »

Qui dit vote, dit également campagne pour convaincre. Pour Mélina Robert-Michon, « ce qui est important, c'est que les athlètes nous connaissent et connaissent un peu notre parcours, notre manière de vivre notre sport, si ça correspond à ce qui leur plait ». Cette dernière assure qu' « il n'y a pas de portrait-robot d'un porte-drapeau » et que « chacun a un peu sa propre définition donc il faut que ça colle à l'envie des athlètes ». « C'est bien que ce soit les athlètes qui choisissent parce qu'ils vont choisir quelqu'un qui leur ressemble, ajoute celle qui a remporté 19 titres de championne de France. Certains vont peut-être s'attacher un peu plus à la biographie, au nombre de médailles. Pour certains, ça sera plus le parcours et la personnalité. » Affirmant que « chacun doit faire son choix », Mélina Robert-Michon a confirmé qu'à ses yeux, « ça serait un très, très grand honneur ». Mais la concurrence sera rude avec Clarisse Agbegnenou, Johanne Defay, Sandrine Gruda, Maïva Hamadouche, Kristina Mladenovic et Charline Picon qui ont également fait acte de candidature.

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