Paris 2024 : La boxe et l'haltérophilie à leur tour menacées ?

Paris 2024 : La boxe et l'haltérophilie à leur tour menacées ?©Media365
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Rédaction Media365, publié le jeudi 28 octobre 2021 à 13h33

Thomas Bach a tenu mercredi un discours qui pourrait déboucher sur l'absence de la boxe et de l'haltérophilie lors des Jeux de Paris 2024. Le président du Comité international olympique se dit préoccupé par les « problèmes de gouvernance » dans ces deux sports, qui se retrouvent du même coup fortement menacés à J-1000.

Après le karaté, la boxe et l'haltérophilie ? Au même titre que le sport cher à notre champion olympique Steven Da Costa, et en dépit des efforts du Meurthe-et-Mosellan pour que cela ne soit pas le cas, la boxe et l'haltérophilie pourraient rester à quai dans trois ans à Paris. Invité de France info ce jeudi, Thomas Bach a fait part de son inquiétude concernant les "problèmes de gouvernance" au sein des deux sports concernés, qui se retrouvent donc du même coup directement menacés. "Nous nous faisons du souci pour ces deux sports car, dans ces fédérations, il y a de grands problèmes de gouvernance. C'est pourquoi nous surveillons la situation de très près et nous prendrons une décision le plus tôt possible dans l'intérêt des athlètes", a confié le président du Comité international olympique (CIO), qui avait déjà tiré la sonnette d'alarme l'hiver dernier avant les Jeux de Tokyo. A l'époque, l'ancien escrimeur n'avait pas caché qu'il estimait "de plus en plus grave" la situation de ces deux sports, englués notamment dans des scandales de dopage mais aussi de tricherie.

Des soupçons de triche, de dopage...

L'avocat allemand semblait très préoccupé en premier lieu par l'état de l'haltérophilie, promettant alors de "se pencher sur (sa) place au programme des JO 2024 de Paris ainsi que des futurs Jeux Olympiques." La boxe pourrait ne pas sortir indemne elle non plus du prochain état des lieux qu'établira le patron du CIO. La culture de la corruption dénoncée dans plusieurs rapports, notamment celui de Richard McLaren, s'appuyant sur la finale entre Tony Yoka et Joe Joyce aux JO de Rio en 2016, pourrait d'ailleurs ne donner qu'encore davantage de crédit à l'argumentation de Bach. Toutefois, les fans de boxe et d'haltérophilie pourront garder espoir tant que la décision finale n'aura pas été rendue. « Nous surveillons la situation de très près et nous prendrons une décision le plus tôt possible dans l'intérêt des athlètes », assure le principal concerné. Le karaté, d'ores et déjà rayé de la carte ne peut pas en dire autant.

Par Camille Jouslin

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