Des sons d'ambiance dans les stades

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 19 juillet 2021 à 15h41

Lors des Jeux Olympiques de Tokyo, il n'y aura pas de public, on le sait. Mais il y aura des sons d'ambiance dans les enceintes.

Allez, on y est presque. Les Jeux Olympiques de Tokyo débutent en fin de semaine, vendredi, après une longue année d'attente. Prévus en 2020 mais reportés d'un an raison de la pandémie de coronavirus et de tout ce que la crise sanitaire a engendré, les JO vont se dérouleur au Japon du 23 juillet au 8 août. Des Jeux qui vont forcément se dérouler dans une ambiance très particulière puisqu'il n'y aura malheureusement aucun public.


Les téléspectateurs, eux, risquent d'être très nombreux devant leur écran alors que dans le même temps, le Championnat d'Europe, le Tour de France ou Wimbledon viennent de s'achever, et que la reprise du ballon rond de haut niveau n'est pas encore pour tout de suite (la Ligue 1 reprendra le 6 août, les grands championnats européens la semaine suivante puis encore celle d'après). Ils assisteront donc à des compétitions sans public dans les différentes enceintes retenues au Japon. Mais il y aura néanmoins un peu de « son » sur les images produites par la société OBS pour le CIO et retransmises dans le monde entier. Il y aura en effet des sons d'ambiance.

Une autre manière de raconter

« Il n'y aura pas d'applaudissements ajoutés uniquement pour les téléspectateurs. En revanche, il y aura des sons d'ambiance dans les stades, que les athlètes pourront entendre et qui seront retransmis à l'antenne, détaille dans Le Parisien Pascal Golomer, le directeur délégué aux Sports à France Télévisions. Mais, par les expériences que nous avons depuis l'été 2020, cela permet aussi aux commentateurs d'entendre un peu plus ce qui se passe sur le terrain, comme les échanges entre sportifs. C'est une autre manière de raconter finalement. »

Ces Jeux Olympiques 2021 seront très spéciaux pour tout le monde. « Étant donné que les images sont fournies par le CIO, notre seule valeur ajoutée réside dans les commentaires, les plateaux, les reportages... Mais cette fois, le travail va être fortement réduit en raison du protocole sanitaire », relève le dirigeant de France TV qui risque donc de ne pas accueillir de sportifs sur ses différents plateaux proposés sur place. « Ou alors quand ils auront fini la compétition. Le reste du temps, nous serons avec eux en visioconférence. Et en zone mixte, les conditions sont draconiennes. À nous de nous adapter... », indique Pascal Golomer.

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