Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 20 janvier 2023 à 18h12
L'équipe de France n'a même pas eu besoin de battre l'Iran, vendredi soir, pour valider son billet pour les quarts de finale du Mondial. L'Espagne l'a fait pour les Bleus, plus tôt dans la journée en s'imposant face à la Slovénie (31-26).
Avant de les affronter, dimanche lors de la dernière sortie des deux équipes dans le tour principal de ce Mondial, l'équipe de France peut remercier les Espagnols. Si les joueurs de Guillaume Gille n'ont même pas eu besoin de battre l'Iran, vendredi soir, pour pouvoir assurer officiellement leur qualification pour les quarts de finale, ils le doivent à l'Espagne, qui s'est imposée un peu plus tôt dans la journée face à la Slovénie (31-26) à Cracovie lors du premier match au menu de vendredi. Deux cas de figure pouvaient en effet permettre aux Bleus de valider leur ticket pour la suite. Pour se qualifier, Nikola Karabatic, laissé au repos face aux Iraniens, devaient bien sûr s'imposer face à l'Iran lors de leur deuxième sortie pour le compte du tour principal après leur succès net face au Monténégro (35-24) deux jours plus tôt. Toutefois, un autre cas de figure pouvait permettre aux champions olympiques de se hisser au tour suivant, et ce sans même à jouer.
La France et l'Espagne s'affronteront pour la première place du groupe
Et c'est précisément ce cas de figure en question qui a permis aux Bleus d'aborder leur match contre l'Iran en se sachant déjà qualifiés. La victoire de l'Espagne face aux Slovènes ruinent ainsi et les espoirs de la Slovénie, battue 35-31 par les Tricolores lors du tour préliminaire, et ceux des Monténégrins, également dominés par les Bleus, et qui ne peuvent plus rêver eux non plus de rattraper les joueurs de Guillaume Gille. Et comme l'Espagne s'est imposée face à la Slovénie, la finale attendue pour la première place du groupe 3, entre les Français et leurs rivaux, aura bien lieu. A condition que les Bleus battent l'Iran. Car cette fois, il le faudra bel et bien pour pouvoir s'offrir cette "finale", avec une équipe d'Espagne qui ne devrait faire aucun cadeau aux Bleus, comme cela a été le cas vendredi.