Mondial 2023 (H) : Les déclarations des Bleus après le succès face à la Pologne

Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 11 janvier 2023 à 23h57

Retrouvez les déclarations des français et de leur sélectionneur Guillaume Gille à l'issue de leur victoire sur la Pologne (26-24) en ouverture du championnat du monde 2023.

Nikola Karabatic (demi-centre de l'équipe de France, au micro de beIN Sports)

« On est heureux parce qu'on sait que lorsqu'on commence une grande compétition, il y a toujours un peu de nervosité, d'excitation, d'impatience. Les premiers matchs ne sont jamais faciles. Quand tu joues le pays hôte devant une salle comble avec le public qui pousse, qui met la pression sur les arbitres, ce n'est jamais facile. On fait une très bonne première partie de première mi-temps, on mène 14-10 et on les laisse revenir. En deuxième mi-temps, on bataille pendant 20-25 minutes. C'était compliqué mais, dans les moments importants, on a réussi à mettre les ballons au fond, à trouver de très bonnes situations. On a surtout très, très bien défendu. Vincent Gérard fait un grand match derrière et on a pu se baser là-dessus pour notre défense. Mais je pense qu'on peut et on doit faire encore beaucoup mieux. On a su gérer les moments importants mais on a encore des moments lors desquels on joue trop lentement, arrêtés, surtout en deuxième mi-temps où on veut aller beaucoup au duel. En face, ce sont quand même de très bons joueurs, très physiques. On a su repérer tactiquement ce qui les mettait en danger, on a su remettre un peu plus de mouvement sur des rotations avec des croisés. Ça, ça les mettait beaucoup en danger. On a su trouver les pivots derrière sur des moments importants. C'est ce qui a fait la différence mais, encore une fois, on ne doit pas se mettre dans cette situation-là parce que, ce match-là, on le maîtrise en première mi-temps. On doit arriver à la pause avec une plus grosse différence et se rendre la fin de match plus facile. C'est comme ça. »

Kentin Mahé (demi-centre de l'équipe de France, au micro de beIN Sports)

« On a été brouillons au cœur de la première période et aussi un peu en deuxième, où on aurait dû avoir un jeu plus fluide. Ça n'a pas été le cas, on s'est cherché un petit peu, on n'a pas trouvé les solutions qu'il fallait. Mais, mine de rien, on est restés solides mentalement, soudés en défense. C'est là qu'on a fait la différence, en interceptant deux ou trois ballons sur la fin. Après, on temporise puis, avec la manière et l'expérience, on fait la différence. Sur les statistiques, on est à 70% d'efficacité au tir, c'est super, ça va rarement nous arriver. Par contre, les pertes de balle, c'est un petit peu trop contre la Pologne. On connait nos armes, nos qualités. Les joueurs ont des affinités différentes les uns avec les autres. Les connaissant, on savait qu'on avait le potentiel pour gagner ce match. Avec l'expérience, on a réussi à rester lucides jusqu'à la fin et c'est ce qu'on retient aujourd'hui (mercredi). Je suis très fier, content et honoré d'avoir porté ce maillot 150 fois. Je suis à la moitié de mon père et je ne sais pas si j'irai jusqu'à 300. »

Guillaume Gille (sélectionneur de l'équipe de France, au micro de beIN Sports)

« C'est certain qu'on est très heureux de sortir de ce combat avec deux points, qui sont certainement déjà essentiels pour la suite de cette compétition. Et ce dans un match qui avait les allures d'un piège vu le contexte, vue la pression sur le corps arbitral. Puis c'est une première copie rendue par l'équipe et le début dans une grande compétition est souvent un peu balbutiant, pas complètement libéré. Ça a donné un match très âpre, très fermé durant lequel on a aussi fait pas mal d'erreurs mais qui, malgré tout, nous met sur le bon chemin pour débuter le Mondial. Je crois qu'on a été présents dans les moments qui comptent de ce match, avec une assise défensive qui a été stable durant tout le match. Cette base, qui est celle de notre jeu, est présente. Je trouve que notre jeu sur grands espaces et en attaque placée a été plus irrégulier. On avait beaucoup de situations qui étaient ouvertes et qu'on pas très bien exploitées. On sait qu'on a un axe de travail et d'amélioration sur ce plan-là. Mais c'est logique, comme après chaque match. Quand on rencontre le pays-hôte, cette expérience-là est vécue, elle est positive et elle nous lance dans cette course au Tour Principal. »

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