Bleus : Un bilan presque parfait en finale du Mondial

Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 29 janvier 2023 à 10h25

Alors que les Bleus vont disputer ce dimanche leur huitième finale dans un championnat du monde, ils sont souvent ressortis de cet événement avec le sourire aux lèvres. Retour sur les grands bonheurs et déceptions tricolores.

Les Bleus et la finale du championnat du monde, c'est presque devenu une habitude. Avant de défier le Danemark ce dimanche à la Tele2 Arena de Stockholm pour égaler le record de huit participations de la Suède, l'équipe de France a disputé le match pour la médaille d'or à sept reprises sur les quinze dernières éditions. Après la révélation des « Bronzés » avec la troisième place obtenue lors des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, les Tricolores n'ont dû attendre qu'un an pour connaître le frisson d'une médaille mondiale. Une première tentative qui s'est soldée par un échec cruel face à la Russie (28-19) qui, onze ans après le seul sacre de l'URSS, a renoué avec le sommet du handball mondial. Une leçon que les coéquipiers de Jackson Richardson ont bien retenu car, deux ans après, ils ont ouvert leur palmarès de la plus belle des manières. Rebaptisés les « Barjots » lors de leur séjour en Islande, les protégés de Daniel Costantini ont fait fi des difficultés pour l'emporter en finale face à ce qui deviendra pendant longtemps leur meilleur ennemi, la Croatie (23-19).

Des « Costauds » aux « Experts »

Après le bronze au Japon en 1997 puis une élimination en quarts de finale lors de l'édition 1999 en Egypte, c'est devant leur public de Bercy que les Bleus ont ajouté une deuxième étoile à leur maillot. En finale, c'est l'ogre suédois tenant du titre qui s'est présenté face à eux, emmené par Stefan Lövgren. Mais, si ce dernier a un temps pensé avoir fait le plus dur en toute fin de match, Grégory Anquetil a égalisé à la dernière seconde pour emmener les deux équipes en prolongation. Un succès à l'arraché (28-25 ap) qui a offert à l'équipe de France un nouveau surnom, les « Costauds ». Daniel Costantini a alors cédé la place à Claude Onesta. En bronze lors des éditions 2003 au Portugal puis 2005 en Tunisie, les Bleus ont ensuite échoué lors de la petite finale 2007 face à une nation à la génération émergente, le Danemark. Trois échecs consécutifs qui ont aiguisé l'appétit tricolore. Après le titre olympique à Pékin en 2008, c'est face à tout un peuple que les « Experts » ont remporté leur troisième titre mondial. A Zagreb, face à la Croatie d'Ivano Balic, les Tricolores n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires (24-19) qui avait alors confirmé le succès lors du match de groupes entre les deux nations.


Deux doublés en cinq éditions entre 2009 et 2017

Deux ans plus tard, à Malmö, alors que le monde a fait connaissance avec le phénomène Mikkel Hansen, l'équipe de France a eu besoin d'un Thierry Omeyer de gala en prolongation pour remporter une quatrième étoile (37-35 ap). Alors qu'un échec en quarts de finale lors de l'édition 2013 a encadré le titre olympique à Londres en 2012 et le titre européen en 2014, les Bleus ne sont pas allés au Qatar en 2015 pour faire de la figuration. Face à une sélection du pays-hôte qui a renforcé ses rangs avec des naturalisations à tout-va, dont celle du champion du monde 2011 avec les Bleus Bertrand Roiné, les Bleus ont mené de bout-en-bout sans jamais être réellement à l'abri pour s'imposer (25-22). Deux ans plus tard, pour ce qui restera jusqu'à ce dimanche leur dernière finale, c'est devant leur public de Bercy que les Tricolores ont offert un récital. Avec dans le but Vincent Gérard pour prendre le relais d'un Thierry Omeyer en difficulté, l'équipe de France a fait parler l'expérience pour dominer la Norvège (33-26) dans une ambiance incandescente. Un bonheur que les joueurs de Guillaume Gille voudront à n'en pas douter revivre à Stockholm mais le Danemark promet de leur offrir un véritable défi.

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