Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 01 février 2021 à 17h42
Après la défaite des Bleus face à l'Espagne lors de la petite finale du Mondial, le capitaine Michaël Guigou est revenu sur cette fin décevante, tout comme son sélectionneur Guillaume Gille, qui regrette qu'il n'y ait pas eu de "happy end".
Parti sans certitudes dans ce Mondial égyptien, les Bleus y seront finalement restés jusqu'au dernier jour. Malheureusement pas pour jouer la finale, qui a vu le Danemark conserver son titre face à la Suède (26-24), mais afin de disputer le match pour la troisième place. Un match contre l'Espagne où les Tricolores se sont inclinés de six buts (29-35), comme lors de leur demi-finale contre les Suédois (26-32). "C'est triste de finir ainsi, regrettait ensuite le capitaine Michaël Guigou sur le site de la Fédération française de handball. Mais, malheureusement, on ne pouvait pas faire autrement entre les pépins que nous avons eus depuis le début du mois de janvier, pendant la compétition, pendant le quart de finale. Lorsqu'on veut aller loin dans ce type de compétition, il faut être capable de durer et il faut un effectif, des rotations, cela nous a touchés et pour avoir la fraîcheur nécessaire pour ce dernier carré."
Gille : "On termine un peu à l'arrache"
Après avoir perdu Elohim Prandi sur blessure lors de la préparation, les Bleus, déjà privés de Nikola Karabatic, ont ensuite dû faire sans le gardien Wesley Pardin, étincelant en ouverture contre la Norvège, puis sans Timothey N'Guessan, qui a rechuté lors d'un quart de finale contre la Hongrie où Luka Karabatic a également été contraint de déclarer forfait pour la fin de la compétition. "Il y avait de la fatigue car les organismes ont été mis à rude épreuve durant ce Mondial, a reconnu Guillaume Gille, qui vivait son baptême du feu en tant qu'entraîneur principal lors d'une grande compétition. Du coup, on le termine un peu à l'arrache. Les scénarios des matches face à la Suède et à l'Espagne ne nous aident pas. On bataille, on n'est pas très loin de revenir mais malheureusement ces deux victoires nous échappent et nous empêchent de trouver notre happy end. Malgré un beau parcours, l'image renvoyée est plus liée à la déception de voir les choses nous échapper plutôt qu'à un manque de fraicheur." Place maintenant au tournoi de qualification olympique, qui aura lieu en mars "mais est placé au milieu d'un calendrier national et européen démentiel, regrette Gille. Bien sûr, le handball des clubs doit reprendre ses droits mais la projection d'un TQO qui se jouera au milieu de cet embouteillage, me pose souci pour l'intégrité physique de nos internationaux. Avec la crise de la Covid-19 et en cette année olympique, les organismes sont soumis à une charge exceptionnelle et j'espère qu'ils resteront en bonne santé."