Euro (F) : Krumbholz se plaint du calendrier des Bleues

A lire aussi

Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 09 décembre 2020 à 09h20

A l'issue de la nouvelle victoire des Bleues à l'Euro, ce mardi soir, Olivier Krumbholz est monté au créneau à propos du calendrier de l'équipe de France pour le tour principal. Le sélectionneur national n'a d'ailleurs pas hésité à parler de « scandale ».

Mission accomplie pour l'équipe de France féminine de handball. En effet, ce mardi soir, les Bleues ont signé une troisième victoire en trois rencontres désormais déjà disputées, du côté du championnat d'Europe qui se déroule actuellement au Danemark. Les Tricolores ont justement disposé du pays hôte (23-20). S'il y avait donc de quoi avoir des motifs de satisfaction pour la France, championne d'Europe en titre, Olivier Krumbholz, forcément satisfait de ses joueuses, n'était pourtant pas content de la Fédération européenne et il a tenu à le faire savoir. En effet, ce mardi, le sélectionneur de l'équipe de France a vivement critiqué le calendrier imposé à ses protégées pour la suite de la compétition. Et pour cause, les Bleues vont devoir disputer leurs deux premières rencontres du tour principal en moins de 24 heures. D'abord ce jeudi, 20h30, face à l'Espagne, puis vendredi, 18h15, contre la Russie. La France, qui termine première de son groupe, aurait dû s'offrir le droit d'avoir un calendrier normalement plus clément, lors du tour principal, mais cette fois, ce ne sera donc pas le cas.

Krumbholz : « C'est une honte »

Avant le début de la compétition, il était ainsi déjà prévu que la Norvège et le Danemark, à l'origine co-organisateurs de l'événement avant que la Norvège ne se désiste, aient ce privilège, quoi qu'il arrive. Et cela, visiblement, la France l'ignorait. A ce sujet, Olivier Krumbholz était donc particulièrement remonté et il n'a clairement pas mâché ses mots, dans des propos relayés par L'Equipe : « C'est une honte, un scandale ! Franchement, changer les programmes, on n'a pas le droit. C'est une honte. » Présente à ses côtés, la demi-centre Grâce Zaadi ne pouvait qu'aller dans son sens : « Ça me dégoûte. J'aime les choses justes, on s'est battues pour être premières, on pensait avoir l'avantage et là, on apprend qu'on va jouer deux gros matchs en moins de 24 heures. Question protection des joueuses, on se met en danger. Mais on ne va pas pleurer sur notre sort et tout faire pour préparer au mieux ces matchs. »

Vos réactions doivent respecter nos CGU.