Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 11 avril 2023 à 23h10
Quatre jours après avoir battu le Brésil de quatre buts à Limoges, l'équipe de France s'est imposée plus largement encore (23-18), mardi soir face à ces mêmes Brésiliennes, toujours en match amical mais cette fois sur le parquet du Vendéspace de Mouilleron-le-Captif. Les Bleues, menées à la pause, ont fait la différence en seconde mi-temps.
Les Bleues ont remis ça. Quatre jours après avoir déjà dominé le Brésil (22-18) à Limoges, la France a de nouveau pris le dessus sur cette même équipe brésilienne lors de la deuxième confrontation entre les deux pays, ce mardi soir cette fois sur le parquet du Vendéspace de Mouilleron-le-Captif et toujours dans le cadre d'un match amical. Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont même fait encore mieux que vendredi dernier en s'imposant cette fois de cinq buts face à la Seleçao (23-18). Les Françaises, toujours invaincues en 2023, ont répété presque de manière identique la recette qui leur avait permis de terminer très fort devant le public limougeaud quatre jours plus tôt. Avec tout d'abord une entame de match très poussive, pour ne pas dire une première mi-temps des plus laborieuses une nouvelle fois, qui avait permis au Brésil, là aussi comme cela avait été le cas à Limoges lors du premier match, de mener de deux longueurs à la pause (10-8 contre 13-11 vendredi).
Krumbholz : "La deuxième mi-temps a été meilleure que vendredi"
Un début loin d'être convaincant qui a laissé place à une montée en puissance des Bleues en seconde mi-temps puis à un coup de collier fatal à des Brésiliennes fatiguées, progressivement décramponnées après qu'Orlane Kanor et ses partenaires ont pris les devants au score puis finalement reléguées à cinq buts par les championnes olympiques, une fois de plus beaucoup plus en phase après la pause avec ce que leur entraîneur attend d'eux. Au micro de beIN Sports, Krumbholz, qui n'avait pas aimé le match de ses joueuses vendredi dernier, semblait d'ailleurs cette fois plutôt satisfait. Mais pas comblé pour autant. "En attaques placées, on a trouvé plus de solutions, notamment en renversement et sur Orlane Kanor, qui a été nettement meilleur au tir que vendredi. La première mi-temps a été aussi mauvaise que vendredi. En revanche, la deuxième mi-temps a été meilleure que celle de vendredi", appréciait le Mosellan, très content que son équipe ait su rectifier le tir en seconde mi-temps au niveau des pertes de balle et de l'efficacité au tir. "Il faut faire deux belles mi-temps. En tout cas, en attaques placées, on a été beaucoup moins laborieux que vendredi." La deuxième couche passait par là.