Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 28 octobre 2022 à 11h00
A l'heure où son club historique du RC Lens connaît à nouveau une période faste, Jean-Guy Wallemme accuse des moments plus difficiles. Son aventure sur le banc du Paris 13 Atletico, en National, n'a même pas duré dix matchs.
Sa dernière expérience, toute fraîche, le replonge malheureusement dans une habitude qu'il aurait sans douté préféré ne jamais retrouver. Depuis 2010 et son passage sur le banc du RC Lens, Jean-Guy Wallemme a enchaîne douze employeurs différents. S'il a réussi à se stabiliser lors des quatre dernières années, restant deux ans aux commandes de Chartres (de 2018 à 2020) puis de Fréjus-Saint-Raphaël (de 2020 à 2022), où il était tout de même parti quatre matchs avant la fin du championnat, son ultime aventure cette saison sur le banc du Paris 13 Atletico a tourné court. Le troisième club de la capitale - derrière le PSG, bien sûr, et le Paris FC (Ligue 2) -, sympathique étrangeté du National après avoir gravi cinq échelons en onze ans, s'est séparé de son technicien il y a deux semaines.
Après seulement neuf journées, le club du treizième arrondissement de Paris n'avait gagné qu'un seul match. Avant la saison, le Ch'ti se montrait pourtant plein d'enthousiasme (pour Le Figaro) : "Le mental, l'esprit de travail, la cohésion, on sait que ça va être très important. Mais pour les équipes adverses aussi. Ils ont peut-être plus de budget que nous, peut-être un peu plus de talent. Il faudra qu'on amène autre chose. Et il y a aussi cette réforme qui fait qu'il y aura six descentes... Ce n'est pas évident. Ça complique un peu la tâche, mais ça va la compliquer pour tout le monde." Il n'imaginait pas si bien dire, lui qui a dû aussi encaisser une suspension de cinq matchs. Son président Frédéric Pereira, après la victoire au match suivant contre Bourg-en-Bresse (2-0), a eu "une pensée pour lui" (pour Le Parisien) : "Il n'a pas eu de réussite et sa suspension ne l'a pas aidé."